Le président de la FAF Kheiredine Zetchi a répondu ce lundi à son prédécesseur Mohamed Raouraoua sur la gestion de la FAF, notamment le volet sponsoring. « Le précédent du bureau fédéral a laissé 650 milliards de centimes (6,5 milliards de dinars ) dans les caisses de la FAF. Depuis notre arrivée, nous avons apporté 125 milliards de centimes. Aujourd’hui, nous disposons de 750 milliards de centimes », a-t-il détaillé, lors d’un point de presse, organisé à l’issue de l’AG ordinaire de la FAF.
Ce matin, à son arrivée au centre technique de Sidi Moussa à Alger, où s’est tenue cette réunion, Raouraoua a reproché à l’équipe de Zetchi de n’avoir recruté aucun sponsor en 2017.
« Nous avons assisté à une cabale, à une campagne de déstabilisation. Aujourd’hui, les membres de l’AG, que je remercie encore une fois, ont donné une véritable leçon à ces gens-là », a déclaré le président de la FAF faisant allusion aux nombreuses attaques dont il fait l’objet de la part de ceux ceux qu’il appelle « ennemis de l’Algérie ».
Kheiredine Zetchi réclame le respect, sans toutefois rejeter les critiques et les conseils. « Nous avons une vision, elle peut ne pas être partagée par beaucoup de gens. On peut nous dire que nous nous trompons mais avec respect, on peut nous donner la preuve que nous nous trompons ou même nous montrer la voie à suivre », a-t-il déclaré, avant de dénoncer des personnes « qui n’ont pas de qualité », qui « ne sont même pas structurés au sein de la fédération » mais qui sont quand même invités sur les plateaux de télévision.
Le président de la FAF a également annoncé la transformation de la commission de l’éthique de la fédération et de sa dotation du statut de commission juridictionnelle. Ceci permettra à cette commission de « se constituer en partie civile et attaquer devant le tribunal toute personne qui porte atteinte à l’honneur de n’importe quel membre de l’assemblée générale », selon M. Zetchi qui souhaite ainsi « rendre la moralité à cette discipline ».
Le président la FAF est revenu sur le projet de création de quatre centres de formation de football. Il a considéré que ce projet était plus utile que celui de l’hôtel que Raouraoua voulait réaliser.
« Dans le contexte économique actuel, nous voyons que des hôtels cinq étoiles sont vides tout au long de l’année. Nous n’allons pas dépenser 600 ou 700 milliards de centimes, c’est-à-dire la totalité de la cagnotte de la fédération dans un hôtel dont nous ne connaissons pas le retour d’investissement ».