De nouvelles manifestations populaires se déroulent aujourd’hui à Alger et dans d’autres villes du pays à l’occasion du 116e vendredi du Hirak.
Dans la capitale, où un dispositif policier impressionnant été déployé, et comme chaque vendredi depuis la reprise du Hirak en février dernier, après près d’une année d’interruption pour cause du Covid-19, la manifestation a commencé après la prière du vendredi.
A la sortie de la mosquée Errahma en contrebas de la rue Didouche, les manifestants ont commencé à scander les slogans habituels du Hirak pour se diriger vers le centre-ville et la Place de la Grande Poste. Pour les manifestants en provenance des quartiers de la Casbah et de Bab el Oued, via la rue Asselah Hocine, ils ont changé d’itinéraire en arrivant à la Grande Poste.
Au lieu de se diriger vers la rue Didouche et Place Audin, ils ont poursuivi tout droit vers la rue Hassiba via le boulevard du Colonel Amirouche.
« Libérez les détenus »
Sous un soleil printanier, les manifestants munis ou drapés de drapeaux nationaux, avec ou sans masque, scandent des slogans habituels, « Non à des élections avec les bandes, la lilintikhabat maa el issabat », réclament la libération des détenus du Hirak, et un « Etat civil et non militaire ». « Tahia el Djazair, dawla madania, tahia el Djazair machi askaria » ou « Djazair hourra démocratia »
« Libérez les otages », peut-on libre sur une pancarte brandit par la manifestant avec la photo de Mohamed Tadjadit en détention préventive depuis le 8 avril dernier, ou encore « Période de transition, souveraineté au peuple ».