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20e vendredi du mouvement populaire : ce qu’il faut retenir

20e vendredi du mouvement populaire : ce qu’il faut retenir

Des manifestations pacifiques monstres se sont déroulées ce vendredi 5 juillet dans plusieurs villes du pays. Les Algériens sont sortis en masse à l’occasion du 20e vendredi du mouvement populaire, qui a coïncidé cette fois, avec la fête de l’Indépendance nationale. L’objectif était de réaffirmer leur détermination à poursuivre leur mouvement populaire jusqu’au départ du système, et de se réapproprier la fête de l’Indépendance et de rendre hommage aux martyrs qui ont libéré le pays de la colonisation. Mission accomplie.

Marée humaine

Le mouvement populaire a du souffle et il l’a encore prouvé ce vendredi. Les appels massifs à manifester ce vendredi lancés tout au long de la semaine, qui vient de s’écouler, ont été reçus cinq sur cinq par les Algériens. Malgré la chaleur, les vacances, les blocages et les menaces, les manifestants ont été très nombreux à marcher à Alger, Oran, Constantine, Tizi Ouzou, Bejaia, Annaba, Mostaganem, Jijel, Djelfa, El Tarf, Bejaia, Ain Temouchent, Mascara, Tiaret, Sidi Bel Abbès, Chlef, etc. Les Algériens restent mobilisés pour maintenir la pression sur le pouvoir qui peine à trouver des solutions à la crise que vit le pays depuis plusieurs mois.

« Non au dialogue avec la bande »

Sans surprise, les manifestants ont réitéré leur principale revendication portant sur le départ des symboles du régime de Bouteflika, à la leur tête, Bensalah et Bedoui. « Irhalou, dégagez », ont scandé les manifestants, un peu partout dans le pays. « Pas de dialogue avec la issaba (bande) », ont encore réclamé les manifestants pour signifier leur refus de l’offre de dialogue de Bensalah, et souligner leur manque de confiance dans le régime. Les manifestants ont célébré le 5 juillet en scandant « Tahia El Djazair » ou « libérez l’Algérie ». Ils ont également scandé des slogans hostiles au régime et ses symboles, tout en réaffirmant leur attachement à l’unité nationale. « Les Algériens khawa khawa », a été l’un des slogans dominants lors de 20e acte du mouvement populaire.

Répression

Les manifestations de ce vendredi, qui se sont déroulées globalement dans une ambiance bon enfant, ont été ternies par l’image d’un policier antiémeute qui donne des coups de matraque à un manifestant tombé par terre. La scène s’est déroulée à Alger en fin d’après-midi. Les images de l’intervention brutale de la police ont été partagées sur les réseaux sociaux, et ont choqué les Algériens. Dans la matinée, les policiers fortement déployés, ont procédé aux interpellations de manifestants isolés. Ils ont également empêché les manifestants de manifester sur la place Audin pour des raisons inconnues.

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