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Facebook teste la reconnaissance faciale pour déverrouiller son compte

Le réseau social souhaite proposer aux utilisateurs de récupérer leur compte grâce à leurs données biométriques. Mais l’initiative déplaît aux Etats-Unis, où Facebook est déjà en procès pour l’utilisation de son système de reconnaissance faciale pour les photos.

La reconnaissance faciale est dans l’air du temps… Et Facebook compte bien s’en emparer. Le réseau social aux 2 milliards d’utilisateurs teste la reconnaissance faciale pour récupérer l’usage de son compte.

“Nous testons une nouvelle fonctionnalité pour les personnes qui veulent vérifier la propriété d’un compte rapidement et aisément au cours du processus de récupération du compte, justifie Facebook dans un communiqué adressé à TechCrunch. C’est une autre étape, avec celle de la double authentification par SMS, permettant de s’assurer que les propriétaires d’un compte peuvent confirmer leur identité.”

Pour l’instant, cette option n’est disponible que sur les périphériques déjà utilisés par les utilisateurs lors de précédentes connexions. L’intérêt présumé ? Être en mesure de récupérer l’usage de son compte lorsque l’on n’est pas en mesure de recevoir des SMS d’authentification, comme dans un avion ou en voyage à l’étranger par exemple. Si la fonctionnalité s’avère utile pour les utilisateurs et n’est pas facilement piratable par des hackers, Facebook pourrait l’étendre à tous les utilisateurs. Car la reconnaissance faciale est loin d’être un système infaillible. La preuve : le smartphone Galaxy S8, qui peut se débloquer grâce à ce système, peut être trompé avec une simple photo de son propriétaire…

Un système controversé aux États-Unis

Le géant de la Silicon Valley investit le terrain de la reconnaissance faciale depuis 2014. Il a lancé un algorithme, baptisé DeepFace. Il permet d’identifier automatiquement des contacts Facebook sur des photos publiées sur le réseau. Cet algorithme se révélerait juste à 97%, avance The Verge. En avril, Facebook a annoncé étendre la reconnaissance faciale aux vidéos.

Mais ce système inquiète déjà aux États-Unis quant à la protection des données biométriques des utilisateurs. En décembre dernier, une action collective a été menée dans l’Illinois. Les plaignants affirment que l’entreprise sauvegarde des données biométriques – comme la distance entre sourcils ou la longueur de sa bouche – permettant une identification rapide des utilisateurs sans leur consentement. L’affaire doit être jugée courant octobre.

 

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