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40e mardi : les étudiants réitèrent leur rejet de l’élection

40e mardi : les étudiants réitèrent leur rejet de l’élection

Les étudiants ont marché ce mardi 26 novembre pour la quarantième fois depuis le début du hirak à Alger et dans plusieurs autres villes universitaires du pays.

Dans la capitale, les manifestants ont réitéré les mêmes slogans portant essentiellement sur le rejet de l’élection présidentielle du 12 décembre et l’exigence d’un changement radical.

La mobilisation est identique à celle de la semaine dernière. Dès les premières heures de la matinée, les étudiants ont commencé à se rassembler à la Place des Martyrs, lieu habituel du début de la marche.

A 10h30, la place était déjà noire de monde. Les étudiants ont d’abord entonné l’hymne national avant de procéder à une distribution de roses pour les étudiantes présentes. « C’est pour célébrer les neuf mois du hirak », explique le manifestant à l’origine de l’initiative.

L’autre nouveauté de ce mardi 40, c’est l’apparition d’une autre forme de pancarte, une petite feuille brandie par les manifestants et portant un message clair, en rouge sur fond blanc : « La l’vot » (non à l’élection).

A un peu plus de deux semaines de l’élection présidentielle du 12 décembre, le rejet du scrutin est au centre de cette quarantième marche des étudiants qui ont en outre scandé le traditionnel slogan « makanch intikhabat maâ el issabat » (pas de vote avec les clans).

L’occasion aussi pour les étudiants d’exprimer leur rejet des candidats en lice. Au niveau du Square, ils ont évoqué les noms des cinq postulants, les invitant à « dégager ».

La marche de ce mardi survient au lendemain de la libération de l’étudiante Yasmine Dahmani, incarcérée depuis fin septembre pour avoir participé à une marche similaire.

Hier lundi, elle a été condamnée à six mois de prison, dont deux mois fermes et remise en liberté aussitôt. Les étudiants s’attendaient à la voir parmi eux, mais elle n’est pas venue. L’étudiante en droit a été néanmoins au centre des discussions de ses camarades qui se sont donné le mot pour lui apporter un soutien psychologique.

Des slogans hostiles aux juges et favorables à l’indépendance de la justice ont été aussi entonnés. La marche a suivi l’itinéraire habituel pour se terminer à la Grande Poste. Les étudiants se sont dispersés dans le calme vers 12h30.

 

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