Imane Khelif continue d’engranger les distinctions en Algérie. La boxeuse de 25 ans a offert une médaille d’or à l’Algérie aux JO de Paris 2024. Au tournoi de boxe féminin (-66 kg), elle a battu la Chinoise Yang Liu en finale vendredi 9 août.
Trois jours après ce sacre historique obtenu de haute lutte sur le ring et en dehors, Imane Khelif a été reçue en héroïne, les deux autres médaillés algériens aux JO de Paris 2024 : la gymnaste Kaylia Nemour qui a décroché dimanche 4 août l’or aux barres asymétriques et le demi-fondeur Djamel Sedjati qui a terminé troisième en finale du 800 m, samedi 10 août.
Les trois champions ont été ensuite primés par Sonatrach qui leur a remis chacun un chèque de 4 millions de dinars, soit l’équivalent de 27.000 euros.
Un chèque de 4 millions de dinars de Mobilis
Le 14 août, Imane Khelif, Kaylia Nemour et Djamel Sedjati ont été reçus par le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui les a décorés de l’ordre du Mérite national. Deux jours après, Imane Khelif a été accueillie en superstar par une immense foule à Tiaret, sa ville d’origine.
La boxeuse algérienne qui a fait l’objet pendant les JO 2024 d’une campagne mondiale odieuse sur son genre, a été ensuite honorée par l’opérateur de téléphonie public Mobilis, avec notamment un chèque de 4 millions de dinars.
Le constructeur chinois Chery soutient Imane Khelif
Mardi, la championne algérienne a été distinguée par le concessionnaire algérien de la marque chinoise Chery qui lui a offert une voiture haut de gamme.
D’après Chery Algérie, le choix d’Imane Khelif s’est porté sur Arrizo 8, une voiture de luxe qui coûte plus de cinq millions de dinars. La marque chinoise est revenue en Algérie en novembre dernier et a lancé les travaux de réalisation d’une usine de montage à Bordj Bou Arreridj.
En plus de ce cadeau, Chery Algérie avait apporté son soutien à Imane Khelif contre la campagne odieuse dont elle a été victime durant les JO 2024, de la part des grandes figures de l’extrême droite mondiale, qui l’ont accusé d’être un homme ou un transgenre. En réponse, Imane Khelif a porté plainte en France et le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour cyberharcelement.