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À Addis-Abeba, Tebboune insiste sur la relance du MAEP de l’UA

À Addis-Abeba, Tebboune insiste sur la relance du MAEP de l’UA

Source : présidence de la République
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en visite en Ethiopie.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, vendredi au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba (Éthiopie), l’engagement de l’Algérie à activer et à renforcer le rôle du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux du 34ᵉ Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du MAEP, en sa qualité de président de ce Mécanisme, le président de la République a déclaré : « l’Algérie, en tant qu’État fondateur de ce Mécanisme, s’engage à veiller à ce que son rôle soit activé pour relever les différents défis, notamment en ce qui concerne la consécration de la suprématie de la loi, la lutte contre la corruption et la promotion de la justice sociale et des droits de l’Homme ».

« Ces défis nous imposent de travailler dans un esprit de solidarité et de responsabilité pour surmonter les difficultés qui limitent la capacité du MAEP à atteindre les nobles objectifs pour lesquels il a été créé », a souligné le président de la République, ajoutant que « la réunion du MAEP traduit notre attachement au parcours de notre continent vers la promotion des principes de la bonne gouvernance et du développement durable ».

Selon le compte-rendu de l’agence officielle, la réunion d’aujourd’hui « intervient dans une conjoncture critique marquée par une montée des défis entravant la bonne gouvernance en Afrique », a précisé le président de la République, estimant que ce Sommet constituait « une halte principale dans le renforcement de l’action commune et l’ancrage des fondements de la stabilité et de la prospérité en Afrique ».

La réunion d’aujourd’hui « constitue une étape essentielle dans le renforcement du rôle du Mécanisme, en tant que cadre opérateur, pour promouvoir la gouvernance et poursuivre l’action afin de parvenir à des solutions durables aux défis auxquels sont confrontés les pays du continent », a encore ajouté le président de la République, soulignant qu’ « à travers notre engagement collectif, nous serons en mesure d’établir des institutions capables de réaliser le développement équilibré et de garantir la prospérité des peuples de l’Afrique ».

« Notre présence à cette réunion aujourd’hui, témoigne de notre conviction que le MAEP est un outil essentiel pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 », a-t-il déclaré ajoutant qu’il est devenu « un mécanisme important pour renforcer la bonne gouvernance et a prouvé, au cours des dernières années, qu’il n’est pas seulement un cadre formel, mais aussi un outil efficace pour examiner les politiques et renforcer les réformes structurelles qui favorisent la stabilité et le développement sur notre continent africain ».

Évoquant « la situation financière critique à laquelle fait face ce mécanisme africain en raison du retard de certains États membres dans le paiement de leurs contributions, ce qui a affecté la mise en œuvre de ses programmes et activités », le président de la République a appelé les États membres à « remplir leurs obligations financières, en réglant les arriérés, ou en apportant des contributions volontaires en fonction des capacités de chaque pays ».

« Dans ce cadre, et partant de l’engagement de l’Algérie à soutenir le MAEP et à lui permettre de s’acquitter de ses missions, mon pays a décidé d’apporter une contribution volontaire d’un million de dollars pour soutenir le processus d’évaluation, en exécution des conclusions qui en découlent », a soutenu le président de la République.

Et d’ajouter que ce sommet du MAEP comprend « des clauses essentielles », notamment l’examen du « rapport périodique sur la gouvernance en Afrique 2025, qui sera axé sur la gestion des ressources naturelles de l’Afrique », et l’examen d’un plan stratégique du mécanisme pour la période 2025-2028.

Le président de la République a également affirmé que « l’Algérie demeurera un partenaire actif dans le soutien de ce mécanisme et le renforcement de sa position au sein de l’Union africaine », appelant les États membres à « unir leurs efforts pour atteindre les objectifs communs ».

Le président de la République a estimé que l’Agence de notation africaine, dont la création a été annoncée, « représente un nouveau jalon pour le développement de l’économie de l’Afrique et aura un impact entièrement positif pour ses pays ».

Le président de la République s’est félicité de la création de cette agence, insistant sur la nécessité d’« œuvrer de concert pour assurer sa crédibilité ».

Dans son allocution, le président de la République a adressé ses remerciements au président de la République d’Éthiopie, Sahle-Work Zewde pour le bon accueil qui lui a été réservé, ainsi qu’au président de la République islamique de Mauritanie, président en exercice de l’Union africaine (UA), Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani et au président de la commission de l’UA pour « leurs efforts et leur apport à l’UA ».

Plusieurs chefs d’État et de gouvernement, membres de ce mécanisme africain, ont pris part aux travaux du Sommet, aux côtés de responsables des différentes structures et institutions de l’UA.

Ont également pris part à ce Sommet, du côté algérien, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, et la ministre de l’Environnement et de la Qualité de la vie, Mme Nadjiba Djilali, ainsi que la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des Affaires africaines, Mme Salma Bakhta Mansouri. Étaient aussi présents, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama, et l’ambassadrice d’Algérie en Éthiopie, Mme Salma Malika Haddadi.

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