L’Algérie va présider demain lundi à Genève (Suisse) les travaux d’ouverture de la Conférence du désarmement, où elle sera représentée par Rachid Belkali, ambassadeur d’Algérie auprès de l’Onu, rapporte, ce dimanche 19 janvier, La Tribune de Genève qui parle de « retour (de l’Algérie) dans le jeu diplomatique ».
« Occupée à gérer une crise politique intérieure inédite, fragilisée par la contestation, l’Algérie n’a pas été en mesure de jouer un grand rôle sur la scène internationale au cours des derniers mois. Avec l’élection le 12 décembre d’Abdelmadjid Tebboune, ses diplomates poussent un soupir de soulagement. À Genève, notamment, au sein du système multilatéral, l’Algérie a toujours été un partenaire important », écrit le journal suisse.
« Nommé en octobre dernier, Rachid Belbaki espère bien redorer le blason de son pays. Le hasard du calendrier va peut-être lui en offrir l’occasion puisque le 20 janvier, son pays va assurer la présidence tournante de la Conférence du désarmement qui siège à Genève », ajoute La Tribune de Genève.
65 Etats siègent au sein de cette instance onusienne, parmi lesquels l’Iran, avec une présidence tournante qui sera donc assurée ce lundi par l’Algérie. « Nous n’allons pas faire de miracle. Nous savons qu’il existe des impasses mais si nous arrivions à créer un climat d’apaisement et de confiance ce serait déjà un progrès », a déclaré M. Belkali, cité par la même source.
« Il est temps de travailler dans une approche de sécurité globale et non plus uniquement nationale », a affirmé l’ambassadeur algérien. « Nous sommes arrivés à faire tomber des barrières commerciales. La sécurité doit également faire partie de cet espace qui n’a pas de frontières. Il n’est pas possible de se sentir en paix chez soi si son voisin ou le voisin de son voisin connaît une crise. C’est une chaîne. L’Algérie est bien placée pour le savoir », a-t-il estimé en outre.