Des partis politiques, des syndicats, des associations et des personnalités de plusieurs pays ont lancé, ce jeudi 20 février, un appel à la libération de tous les détenus du Hirak.
« Malgré le caractère pacifique (du Hirak) – son atout majeur et décisif –, le pouvoir autoritaire n’a cessé de multiplier les actes de répression : harcèlements, kidnappings, passages à tabac, arrestations arbitraires de militants et de manifestants, matraquages médiatiques et campagnes de haine sur les réseaux sociaux, bouclage de la capitale par la gendarmerie, présence policière massive… Sont tout particulièrement visés les animateurs de la vie politique et associative, qui jouent un rôle important dans la mobilisation populaire », écrivent les initiateurs de l’appel (pour voir la liste de signataires, cliquez ici).
« Il en est ainsi de notre camarade Abdelouahab Fersaoui, président de RAJ (Rassemblement Actions Jeunesse), membre éminent du Forum social maghrébin et partenaire d’Euromed Droits, qui a été arrêté par la police à Alger, le 10 octobre 2019 », soulignent-ils.
« Nous, militant.e.s et citoyen.ne.s maghrébin.e.s solidaires, ami.e.s de l’Algérie, signataires de cet appel, condamnons cette détention arbitraire de notre camarade Abdelouahab Fersaoui, ainsi que toutes celles qui frappent aujourd’hui journalistes, étudiants et militants, ou simples citoyens », ajoutent-ils.
« Nous demandons leur libération sans délai et sans condition, en conformité avec les lois algériennes garantissant la liberté d’expression et le droit de manifester pacifiquement, et en respect des engagements internationaux de l’Algérie, notamment du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qu’elle a signé et ratifié », conclut l’appel.