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À trois jours de l’aïd, les prix des fruits et légumes en forte hausse

À trois jours de l’aïd, les prix des fruits et légumes en forte hausse

À trois jours de l’aïd, les prix affichés sur les étals des fruits et des légumes continuent à donner le vertige. Une virée dans les différents marchés de la capitale confirme la tendance haussière amorcée depuis déjà quelques jours.

Ainsi, la pomme de terre, fortement prisée par les foyers algériens, est tout simplement hors de prix. A Redha Houhou (ex-Clauzel) comme au marché Meissonnier, elle affiche entre 90 et 100 dinars le Kilo.

Les tomates affichent, selon la qualité, entre 80 et 120 dinars. Les poivrons et les piments oscillent, quant à eux, entre 100 et 120 dinars. La salade est à 140 dinars, le concombre à 80 et les oignons à 60. Les haricots verts ont largement franchi la barre des 200 dinars. La courgette, qui rentre dans les mets concoctés pour l’aïd, est cédée entre 120 et 140 dinars.

Les fruits en forte augmentation

À noter que comparativement à la même période de l’année passée, une augmentation sensible est à relever, et ce pratiquement pour tous les légumes.

Pour les fruits, c’est encore pire. Ils sont tout simplement hors de prix. Ainsi, les raisins affichent jusqu’à 300 dinars, un prix expliqué par les perturbations climatiques qui ont impacté fortement les récoltes.

Les bananes affichent toujours un prix inaccessible : 350, parfois 400 dinars. Même les fruits produits localement affichent des prix, le moins que l’on puisse dire, exorbitants.

C’est le cas des pommes qui affichent 200 dinars et des pêches qui oscillent entre 220 et 260 dinars. Même fourchette pour les poires. Les nectarines auxquelles les Algériens se sont habitués ces derniers temps sont à 250 dinars.

La pastèque, dont la production est pourtant abondante, garde le prix devenu presque standard de 50 dinars le kilo.

Les viandes hors de prix

Malgré l’approche de l’aid, les prix des viandes, rouges et blanches, n’ont rien de cléments.

Le poulet, contre toutes les attentes, est toujours trop cher : entre 380 et 400 dinars le kilo. « Bizarre quand on est à quelque jours de l’aïd », commente un homme, les yeux grands ouverts.

Les viandes rouges n’échappent pas à la fièvre de la hausse. La poitrine de veau affiche 1200 dinars, le bifteck 1800 dinars et la viande « sans os » 1 600 Da.

La viande d’agneau affiche, quant à elle, 1 500 dinars en moyenne. Le foie a atteint l’astronomique prix de 3500 dinars le kilo.

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