Abdallah Djaballah a exprimé clairement son opposition au Panel de dialogue et de médiation, dans un message publié sur le réseau social Facebook. « Le régime a surpris le peuple en désignant un comité de dialogue composé de personnalités qu’il (régime) n’a pas consultées », a écrit le président du Front pour la justice et le développement (FJD).

Pour lui, les personnalités du Panel « n’ont pas la capacité de défendre les revendications légitimes du peuple parce que celui qui les a désignées leur a fixé leurs prérogatives limitées au dialogue autour de l’instance nationale d’organisation des élections présidentielles ».

Djaballah a poursuivi en affirmant que « le régime a une nouvelle fois déçu les espoirs du peuple, et a donné une nouvelle preuve de sa mauvaise volonté dans le traitement de la révolution et son entêtement à continuer à diriger le peuple durant une autre période ».

« Ce comportement (du régime) sème le doute et la confusion, coupe l’espoir et renforce la conviction que le régime de Bouteflika est diabolique », a dénoncé Abdallah Djaballah, en déplorant que « le régime a montré qu’il se comportait comme s’il n’y a pas de révolution ». « Comme si la situation était stable et que les citoyens cherchaient juste une élection crédible, ce qui représente un mépris pour le peuple et sa révolution », a-t-il ajouté.

Abdallah Djaballah a jugé que « le peuple a le droit de désespérer de ses responsables et d’être certain qu’il n’y a aucune tutelle sur ses revendications sauf sa détermination à poursuivre sa révolution pacifique jusqu’à la victoire, qui peut se matérialiser avec les départs de Bensalah et Bedoui et les symboles du régime corrompu et tyrannique, et de confier le pays à des personnes compétentes ».

Pour Djaballah, le dernier mot revient au peuple souverain et véritable propriétaire de la révolution .