Abdelaziz Rahabi apporte son soutien aux magistrats en grève illimitée depuis hier dimanche pour contester le dernier mouvement annuel des magistrats et réclamé la séparation des pouvoirs judiciaire et exécutif.
« Les magistrats ont une opportunité unique pour trancher définitivement la problématique de la séparation entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif « bouteflikien » qui a instrumentalisé la justice pour offrir l’impunité aux corrompus », écrit l’ancien ministre de la Communication sur Facebook.
Pour lui, « il est inconcevable que l’administration outrepasse l’autorité du Conseil supérieur de la magistrature et d’organiser le mouvement des magistrats qui touche la moitié des juges et ce à un mois et demi avant l’élection du premier magistrat du pays, et sans tenir compte des circonstances liées aux familles et à la scolarité des enfants des magistrats », ajoute M. Rahabi.
Enfin, Rahabi qui a refusé de se porter candidat à la présidentielle du 12 décembre, lance un appel « aux forces politiques pour qu’elles se solidarisent avec les revendications légitimes des juges et apprécient leur disponibilité à dialoguer, car leur combat pour « l’indépendance du juge » déterminera l’avenir de notre ambition collective de construire un État de droit ».