Les réactions à la condamnation de détenus du hirak à de la prison ferme se poursuivent. Ce jeudi 14 novembre, Abdelaziz Rahabi a dénoncé une condamnation « arbitraire ».
« La condamnation des détenus du hirak de cette manière arbitraire et dans cette conjoncture tendue est source de profonde préoccupation devant la poursuite de l’instrumentalisation politique de la justice par le pouvoir en place », écrit l’ancien ministre de la Communication sur Facebook.
« Un tel comportement est de nature à nourrir toutes les formes d’escalade et ne va pas dans le sens de l’apaisement et du rétablissement de la confiance qui devraient précéder toute action politique qui servirait les intérêts de l’Algérie, d’autant plus que cela coïncide avec un recul sans précédent des libertés individuelles et collectives et de la liberté d’expression dans le pays », estime-t-il.
Dans la nuit de lundi à mardi, 22 manifestants ont été condamnés à une année de prison, dont six mois fermes, et une amende de 30.000 dinars, pour port du drapeau amazigh.