Abdelaziz Rahabi a assisté samedi aux assises de l’Alternative démocratique, deux semaines après avoir été reçu par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune. L’ancien ambassadeur a réitéré sa vision pour une sortie de crise rapide, estimant qu’il appartient au pouvoir de faire le premier pas en annonçant des décisions fortes.
« J’ai demandé au pouvoir de prendre des mesures d’apaisement et de confiance, comme la libération des détenus politique, la levée de la tutelle sur les médias, la protection et l’accompagnement du hirak. Toutes ces mesures prépareront le terrain pour un dialogue avec le pouvoir, mais c’est ce dernier qui doit faire le premier pas, a-t-il indiqué.
« Le dialogue, a-t-il ajouté, doit se faire sur la base de concessions du pouvoir et de l’opposition et le plafond du dialogue est connu, c’est les revendications du hirak ». L’idée même du dialogue, souligne Rahabi, est venue de l’opposition « à Mazafran en 2014, puis en 2016 lorsque toute l’opposition avait demandé de lancer avec le pouvoir une transition démocratique souple, progressive et consensuelle ». « Il appartient au pouvoir de prendre des décisions fortes et d’envoyer des signaux indiquant que son intention est bonne », a-t-il conclu.