L’icône de la chanson bédouine oranaise Abdelkader El Khaldi est décédé, lundi à Mostaganem, à l’âge de 67 ans, des suites d’une longue maladie, rapporte l’agence officielle, citant l’entourage du défunt.
Natif de Mostaganem, le défunt est entré dans le monde de l’art algérien à la fin des années 1980, en interprétant la chanson bédouine oranaise, genre musical à travers lequel il s’est imposé sur la scène artistique algérienne, grâce à des chansons écrites par de grands poètes du Melhoun et d’autres qu’il a, lui même, écrites.
A ses débuts, Khaldi a participé au programme artistique « Alhane Oua Chabab », qui a lancé sa carrière artistique de manière progressive, se distinguant aux côtés d’autres grands artistes à l’instar de Blaoui Houari, Ahmed Saber et Benzergua, en apportant une touche moderne à ce chant authentique, qui se limitait à des instruments de musique traditionnels, comme la « Gasba » et le « Guellal ».
Le défunt s’est fait également connaître sur les écrans de la télévision, à travers ses participations à plusieurs émissions et programmes artistiques. Il a, en outre, chanté dans plusieurs festivals nationaux.
Parmi ses célèbres chansons, figurent « Yamma Ya Bouya », Boya Kirani », « Djar El Hem », « Ya Habibi Baghi Nwassik », « Kasdinkoum Leddar », ainsi que « Chehal Sbert ».
Suite à ce décès, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a présenté ses sincères condoléances à la famille du chanteur.
« Suite au décès de l’illustre artiste Abdelkader El Khaldi, une des icônes de la chanson bédouine, au riche parcours artistique authentique, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et à toute la famille artistique, suite à cette affliction, priant Dieu le Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde, et de prêter patience et réconfort à ses proches + A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons+ », a écrit le président dans son message.