Le président de RAJ, Abdelouhab Fersaoui a retrouvé ce lundi la liberté, peu avant midi, en compagnie de Brahim Daouadji, après un peu plus de six mois passés à la prison d’El Harrach.
Accueillis par de nombreux activistes, des militants de RAJ, ainsi que des membres de sa famille, dont son épouse et son fils, Abdelouhab Fersaoui s’est dit « heureux de retrouver sa liberté, sa famille et ses amis ».
« En tant que militant, ma liberté ne sera pas totale sans la libération de tous les détenus (du hirak). Il y a encore de nombreux détenus qui croupissent en prison, on ne doit pas les oublier et nous devons rester mobilisés », a-t-il dit, sous les applaudissements des présents.
« La libération ne doit pas nous détourner du but essentiel que s’est fixé le Hirak qui est le changement radical du système et la construction d’un Etat de droit et des libertés. On doit rester mobilisés et unis pour parvenir à ce but », a-t-il encore dit.
A la fois heureux et ému, Abdelouhab Fersaoui qui rend hommage aux victimes de la pandémie de coronavirus, promet de réinvestir le terrain dès le dépassement de la crise sanitaire. « Oui, il y a la crise du Coronavirus, mais on va la dépasser. On donne rendez-vous au peuple après la fin de cette crise pour parachever le processus de la lutte du Hirak ».
Pour sa part, Brahim Daouadji a affirmé que le « fait que des innocents se retrouvent en prison avec les membres de la Issaba signifie que la lutte doit se poursuivre » pour un « Etat de droit, des libertés et pour un Etat civil ».