En Algérie, les routes sont devenues des sources de drames pour de nombreuses familles. Le nombre de décès et de blessés enregistrés en raison des accidents de la route est impressionnant.
Dans la plupart des cas, les accidents de la route sont causés par le facteur humain. De nombreux automobilistes algériens sont peu regardants concernant le Code de la route et cela se traduit par des accidents un peu partout dans le pays.
Chaque jour, les routes font de nombreux morts et blessés en Algérie. Sur les routes nationales comme sur les autoroutes, des chauffeurs roulent à des vitesses excessives et se permettent des manœuvres très dangereuses.
La conduite dangereuse est l’une des principales causes de décès sur les routes. L’hécatombe se poursuit.
Depuis le début de cet été, les accidents de la route ont causé des centaines de décès et de blessés en Algérie. Invité de la Télévision algérienne (ENTV), le lieutenant Karim Belhafsi, de la cellule de communication de la Protection civile, a livré un bilan inquiétant et a établi un constat glaçant.
Au total, plus de 529 morts sont à déplorer depuis le 1ᵉʳ mai 2023 à ce jour en Algérie.
Le lieutenant Karim Belhafsi a relevé une donnée particulière : la hausse des accidents de la route causant un nombre important de décès d’un coup. Il cite, en exemple, l’accident survenu il y a deux semaines sur la route entre Adrar et Tamanrasset qui a provoqué la mort de 34 personnes.
« Il y a des accidents dans lesquels sont impliquées les motos. On trouve également les collisions entre les voitures et les motos ainsi que les collisions entre les véhicules, dont les bus, qui provoquent un nombre important de décès. Il s’agit d’un phénomène nouveau en Algérie de voir des accidents avec plus de huit morts d’un coup », regrette le représentant de la Protection civile.
Le nombre de décès dû aux accidents de la route en Algérie reste très élevé malgré les programmes de sensibilisation lancés par la direction de la Protection civile, précise le lieutenant Karim Bouhafsi.
Accidents de la route en Algérie : le constat glaçant de la Protection civile
Les services de la protection civile sont en état d’alerte continue pour intervenir sur le terrain en cas d’urgence signalée. Une importance est accordée à la communication. Des officiers de la Protection civile sont régulièrement dépêchés auprès des médias pour sensibiliser les citoyens contre les dangers sur les routes et ailleurs, a-t-il d’ailleurs indiqué.
La consigne est donnée pour inciter les automobilistes à respecter le Code de la route afin d’éviter des accidents mortels.
Au-delà de la sensibilisation, l’application stricte de la loi est requise pour dissuader les chauffeurs d’enfreindre le Code de la route. Néanmoins, dans certains cas, le travail des services de sécurité routière de la police nationale comme ceux de la gendarmerie s’avère difficile, selon le lieutenant Karim Bouhafsi de la Protection civile.
« Parfois, les agents des services de sécurité sont confrontés à des situations délicates. Ce n’est pas facile de verbaliser un cortège nuptial. On préfère aller vers une approche de communication même si la loi permet d’appliquer la loi. Les agents se montrent compréhensifs. Les automobilistes doivent se montrer responsables, eux aussi », a-t-il, ainsi, déclaré.
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