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Accord franco-algérien de 1968 : Tebboune répond aux attaques

Accord franco-algérien de 1968 : Tebboune répond aux attaques

Facebook officiel de la Présidence de république
Tebboune

L’Algérie répond aux attaques en France contre l’accord franco-algérien de décembre 1968. Après un long silence, le président Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé sur la polémique sur cet accord qui régit l’immigration algérienne en France. Sa réponse est cinglante.

Cet accord est un « épouvantail », a-t-il dit. « C’est l’étendard derrière lequel se cache l’armée des extrémistes », a dénoncé le président Tebboune dans un entretien accordé à des médias algériens qui sera diffusé en intégralité ce samedi (21h00) sur la Télévision algérienne.

Depuis plus d’une année, l’accord de 1968 cristallise les critiques de la droite et de l’extrême-droite françaises contre l’Algérie et les Algériens. La campagne pour son abrogation a été lancée par Xavier Driencourt qui a été deux fois ambassadeur en Algérie.

L’extrême droite et la droite ont pris le relais pour réclamer du président Emmanuel Macron sa dénonciation unilatérale même s’il faut provoquer un incident diplomatique et même la rupture des relations avec l’Algérie.

 La campagne pour la dénonciation de cet accord que le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau juge « trop favorable à l’Algérie et très défavorable à la France. »

Accord de 1968 : un « épouvantail », dénonce Tebboune 

Favorable à son abrogation, ce ministre qui est issu du parti Les Républicains (droite), a fait part officiellement de la volonté du gouvernement de renégocier cet accord.

En plus de l’accord de 1968, le ministre Retailleau a annoncé qu’il a décidé d’engager un bras de fer avec l’Algérie sur la question relative à la délivrance des laissez-passer consulaires pour le rapatriement des ressortissants algériens qui font l’objet d’une OQTF en France. 

Le gouvernement français estime que son homologue algérien ne délivre suffisamment de laissez-passer consulaires, et a annoncé sa volonté de réduire drastiquement les visas pour l’obliger à le faire. 

Une crise des visas, semblable à celle de septembre 2021 quand Paris a décidé de réduire drastiquement la délivrance de ce fameux sésame aux ressortissants maghrébins pour les mêmes raisons liées au rapatriement des clandestins, se dessine entre les deux pays.

La crise a pris officiellement fin en décembre 2022, mais il est toujours difficile pour les citoyens maghrébins d’obtenir un visa pour la France.

Pour le président Tebboune, c’est la deuxième qui s’exprime sur l’accord de 1968 depuis décembre 2022 où dans un entretien au Figaro a fait part du refus de l’Algérie de l’abroger. 

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