Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a qualifié, samedi à partir de Tipasa, les accusations d’antisémitisme dont fait l’objet l’imam de la mosquée de Toulouse (France), l’Algérien Mohamed Tatai, « d’allégations mensongères ».
« Cet imam n’est pas un envoyé du ministère des Affaires religieuses, mais relève plutôt de l’institution de la mosquée de Paris », a Mohamed Aissa dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de clôture de la saison du Centre culturel islamique, rapporte l’agence officielle.
« L’imam Mohamed Tatai est le fils d’une famille d’Oulémas, dont l’éducation ne lui permet pas d’être à l’opposé des valeurs du pays qui l’accueille », a-t-il ajouté.
Le ministre a souligné, en outre, que le recteur de la Mosquée de Paris a disculpé l’imam Tatai des accusations portées à son encontre, à savoir pour « antisémitisme » et pour « non respect de la démocratie », comme rapporté par certains médias.
M. Aissa a appelé, à ce propos, certains médias occidentaux à « cesser leur propagande au profit de tout ce qui porte atteinte à l’islam et à ses symboles, à travers ce type d’accusations », soutenant que la mosquée de Toulouse « est connue pour sa modération ».
Quotas de hadjis
Concernant le relèvement du quota des Hadjis algériens, le ministre s’est dit être dans l’attente de ce qui en découlera des déclarations du ministre saoudien du Hadj qui avait fait référence à une organisation du rite de Mina par étapes afin d’orienter la demande.
Mohamed Aissa a précisé qu’à travers cette nouvelle organisation, il est exigé de « garantir aux hadjis les conditions de séjour dignes aux hadjis, tout en leur permettant d’installer des matelas dans les couloirs, sans encombrer les lieux ou gêner qui que ce soit », sans quoi, a-t-il dit, « on va réitérer l’expérience de l’année passée, afin d’éviter aux hadjis les problèmes des bousculades ».