L’islamologue suisse Tarik Ramadan, accusé de viol par cinq femmes, a reconnu avoir « entretenu une relation » avec l’une des plaignantes, rapporte Europe 1 ce jeudi.

Ramadan a été accusé de viols par trois femmes en France, une en Suisse et une aux États-Unis. Confronté aux éléments de la troisième plainte en France, l’islamologue a reconnu finalement avoir entretenu « une relation » avec cette dernière, une quadragénaire surnommée Marie.

Originaire du Nord de la France, la femme a versé au dossier des centaines de captures d’écrans d’échanges supposés entre elle et Tarik Ramadan, ainsi que des messages très crus à tendance sado-masochistes, des vidéos, des enregistrements audio, indique Europe 1. Marie a également fourni aux enquêteurs une robe qu’elle dit tachée du sperme de Tariq Ramadan, et dont on attend le résultat d’une expertise ADN, précise-t-on.

« Tarik Ramadan reconnaît avoir eu une relation avec cette femme, mais ça n’est pas celle qu’elle décrit », explique à la même source son avocat, Me Emmanuel Marsigny. Marie accuse l’islamologue de viols avec violences mais aussi de chantage et de menaces.

C’est la première fois dans ce dossier que Tarik Ramadan reconnaît ne serait-ce qu’une relation extra-conjugale. L’islamologue continue néanmoins de nier toute relation avec les deux premières plaignantes, avec qui il affirme n’avoir partagé qu’un café.

Par ailleurs, il a été confirmé que Tarik Ramadan souffre bien d’une sclérose en plaque comme l’ont confirmé les médecins dans une expertise versée mercredi au dossier. Son état de santé n’est toutefois pas incompatible avec la détention, ont estimé les autorités.