Les actes de vandalisme contre les trains et les équipements ferroviaires coûtent très cher à la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).

La dernière attaque en date contre un train a eu lieu mercredi 7 décembre, à l’issue du match qui a opposé l’USM Alger au CRB au stade de Dar el Beida. Un train a été saccagé par des supporters en colère à la gare de Oued Semmar.

Ce lundi, le chef de département d’études et de suivi de la Société nationale de transport ferroviaire, Mohamed Ali, est revenu sur cet acte de vandalisme.

Les dégâts occasionnés au train sont estimés, selon ce responsable, à 30 millions de dinars. Les opérations de la SNTF ont également subi des perturbations suite à cet incident, ajoute Mohamed Ali.

« Il y a eu des retombées sur l’exploitation. Des trains partent en retard à cause de l’incident », explique le chef de département des études et du suivi de la SNTF dans un entretien à la chaîne Ennahar TV.

La SNTF a réagi au lendemain de l’incident dénonçant des « attaques barbares » tout en annonçant la prise de mesure pour traduire les auteurs devant la justice.

Des pertes colossales pour la SNTF

Le responsable de la SNTF a donné un chiffre impressionnant sur les pertes financières subies par l’entreprise en raison des actes de vandalisme qui touchent ses trains et les installations ferroviaires comme les câbles et les rails.

La Société nationale de transport ferroviaire a enregistré en 2021 le chiffre de 1,87 milliard de dinars de pertes, selon Mohamed Ali.

« Cet argent aurait pu être utilisé dans le développement et dans l’exploitation. Malheureusement, les actes de vandalisme freinent la dynamique de développement », regrette-t-il.

Pour se prémunir contre les actes de vandalisme, la SNTF a commencé à installer des caméras de surveillance de haute qualité au niveau des gares ferroviaires pour pouvoir identifier les auteurs des destructions, indique le responsable. Le processus a commencé au niveau de la gare d’Agha à Alger et devrait être généralisé dans les gares de banlieue de la capitale, a-t-il ajouté.

Le chef de département des études et du suivi au niveau de la SNTF a fait savoir que l’entreprise projette de renouveler ses équipements dans un objectif de modernisation.