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Activité sismique en Algérie : les explications du Craag

L’activité sismique enregistrée ces derniers jours dans plusieurs villes du pays est un “phénomène normal” associé au rapprochement des deux plaques tectoniques africaine et eurasienne, a assuré ce jeudi un responsable au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).

“Le Nord de l’Algérie correspond à la frontière des deux plaques tectoniques africaine et eurasienne qui sont en rapprochement depuis des millions d’années. Et donc, les secousses sismiques enregistrées sont un phénomène naturel normal associé à ce rapprochement”, a expliqué M. Aïdi Chafik, docteur en géophysique et responsable du réseau national de la surveillance sismique au niveau du CRAAG, à l’agence officielle.

Tout en précisant que l’activité sismique en Algérie est “permanente“, vu que les plaques en question sont en “perpétuel mouvement“, M. Aïdi a fait savoir que la plupart du temps, les “événements” ne sont pas ressentis, sauf dans le cas où la magnitude est “plus ou moins forte“.

Il a, à ce propos, cité l’exemple de la secousse tellurique de magnitude 5,9 degrés sur l’échelle de Richter enregistrée jeudi à 01H04 à 28 km au nord-est de Cap Carbon dans la wilaya de Bejaïa.

Cette situation est tout à fait naturelle. Et elle est suivie par des séquences de répliques qui vont diminuer en magnitude et en nombre. D’ailleurs, nous en avons enregistré plus de 40 évènements“, a-t-il expliqué, soulignant que l’Algérie enregistre entre “10 à 30 événements non ressentis par jour“.

L’Algérie a enregistré depuis quelques jours plusieurs secousses telluriques, dont la plus forte a été enregistrée à Bejaïa, rappelle-t-on.

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