Irrité par la dernière « fausse alerte » donnée par le directeur de la santé de la wilaya de Djelfa, concernant l’utilisation d’« additifs cancérigènes » dans des produits alimentaires, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani, a réagi ce mercredi en conférence de presse. Il a qualifié cette sortie de « très grave ».
« Il a fait fi de la réglementation internationale et nationale. Il n’a aucun fondement technique et aucun argument. Il s’est basé sur une déclaration d’un conseiller de l’OMS oubliant qu’en Algérie il y a un gouvernement et une réglementation », a dénoncé M. Hamani. Les ministères de la Santé et du Commerce ont été saisis pour qu’ils « mettent de l’ordre ».
M. Hamani a rappelé l’existence d’un décret relatif aux additifs, élaboré par le ministère du Commerce en collaboration avec l’Association de consommateurs et l’APAPB. « L’utilisation des additifs, objets de ces allégations est parfaitement légale et autorisée par la réglementation internationale (…) et par la réglementation nationale (Décret exécutif N°12-2014 du 15 mai 2012 fixant les conditions et les modalités d’utilisation des additifs alimentaires…) », a-t-il affirmé.
« Pourquoi cette annonce ? Et pourquoi maintenant ? Quel but recherche-t-il à travers cette sortie ? », s’est interrogé le président de l’APAB.