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Aéroport d’Orly : du nouveau dans l’affaire d’espionnage de ministres algériens au profit du Maroc

Aéroport d’Orly : du nouveau dans l’affaire d’espionnage de ministres algériens au profit du Maroc

Révélée en 2017, l’affaire de l’espionnage au profit du Maroc de ministres algériens à l’aéroport de Paris-Orly rebondit, avec le renvoi devant le tribunal correctionnel de quatre personnes dont un capitaine de la PAF française.

Selon le journal Le Parisien de ce lundi, le capitaine de la police aux frontières de l’aéroport d’Orly, avait transmis, outre des fiches S aux services secrets marocains, des notes ciblant des ministres algériens en transit par l’aéroport parisien qui est desservi par Air Algérie.

En plus du capitaine de la PAF, les trois autres personnes poursuivies sont la femme du policier Charles D., le patron d’une entreprise de sécurité chargée du filtrage des passagers d’Orly Idriss A., et un agent des services secrets marocains M118.

En difficultés financières, le capitaine de la police et sa femme, fait la connaissance d’Idriss A. D’origine marocaine, c’est ce dernier qui met en relation le capitaine de la PAF avec les services secrets du royaume de Mohamed VI.

Charles D. a transmis « entre 100 et 200 fiches de renseignement confidentielles » concernant des individus transitant par Orly à destination du Maroc.

L’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), qui a enquêté sur cette affaire après une dénonciation anonyme, a trouvé 27 notes de la PAF faisant le point sur le passage ou les rencontres de personnalités à l’aéroport d’Orly, dont celles ciblant des ministres algériens « qui semblent particulièrement intéresser leurs voisins marocains », indique le Parisien.

En septembre 2017, TSA rapportait, citant le journal français Libération, que trois hauts responsables algériens étaient visés dans cette affaire d’espionnage. Un des journalistes auteurs de l’enquête réalisée par ce journal avait indiqué à TSA, qu’il s’agissait de deux ministres en exercice au moment des faits (Hamid Grine, ministre de la Communication, et Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur) et de l’ancien vice-Premier ministre Noureddine Yazid Zerhouni, qui fut également ministre de l’Intérieur.

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