La police algérienne a lancé ce dimanche 23 avril un appel à témoin concernant deux individus impliqués dans une affaire de mœurs à Batna.
Cette procédure fait suite à une réquisition émanant du juge d’instruction relevant de la 4e chambre du tribunal de Batna, peut-on lire dans le communiqué publié par la Police de Batna sur Facebook.
La brigade de lutte contre la cybercriminalité de cette wilaya, informe les citoyens que les deux individus, dont les photos sont jointes au communiqué publié sur Facebook, sont impliqués dans une affaire de mœurs.
Des enfants mineurs sont victimes des agissements dont sont suspectés les deux hommes répondant aux initiales de (CH.Y) et (S.C). Ces derniers auraient commis leur forfait au niveau de leurs locaux commerciaux, précise la police dans son communiqué.
Le premier, un kiosque à tabac, est situé respectivement près du rond-point du soldat inconnu dans le quartier du Parc à fourrage tandis que le second magasin, un commerce de vente et d’achat de ferrailles, est situé dans le même quartier, plus précisément devant le rond-point près de la mosquée Hassan Al Banna, indique la même source.
La police recherche des informations sur les victimes
Bien que la police n’ait pas précisé l’âge des deux suspects, on peut distinguer à travers leurs photos publiées sur Facebook qu’ils sont âgés entre la trentaine et la cinquantaine d’années.
La brigade de cybercriminalité lance un appel à la population de la wilaya de Batna afin de fournir au juge d’instruction chargé de l’affaire toute information sur les victimes qui fréquentaient les deux magasins des deux suspects.
La police n’a pas dévoilé les dessous de cette affaire. Néanmoins, on comprend à travers les éléments de langage utilisés qu’il s’agit d’une affaire d’attouchements sur mineurs puisque la police qualifie les faits d’affaire de mœurs dont les victimes sont des mineurs.
Dans ce genre d’affaires, il n’est pas évident pour les victimes de dénoncer les auteurs notamment quand il s’agit d’enfants. C’est dans ce cadre que la police en appelle à l’aide des citoyens pour inciter les familles des victimes à fournir plus d’éléments au juge d’instruction.
Le fait que ce soit la brigade de cybercriminalité qui est chargée de l’affaire, cela suppose que ce soit par le biais de la toile que les victimes ont été entraînées dans les locaux où se seraient déroulés les faits qui sont reprochés aux suspects affichés dans l’appel à témoin.