Du nouveau dans l’affaire des étudiants algériens arnaqués par une agence spécialisée dans le placement des étudiants à l’étranger. Après l’éclatement du scandale, suivi de l’annonce samedi 15 janvier par la Direction générale nationale de la sureté nationale (DGSN) de l’arrestation de trois personnes, le troisième acte s’est déroulé ce mardi 18 janvier.

 La DGSN, qui s’est engagée à tenir l’opinion publique algérienne informée des développements de cette affaire, a diffusé ce mardi une vidéo des témoignages de personnes suspectées d’avoir planifié cette escroquerie dont ont été victimes 75 étudiants.

Samedi, la Police nationale a indiqué que des influenceurs algériens étaient impliqués dans cette affaire. Ce mardi, les témoignages diffusés ont accablé Rifka, Stanley et Numidia Lezoul, qui est en état de fuite, selon la DGSN.

La célèbre influenceuse et présentatrice télé a été citée par le principal accusé dans cette affaire, un dénommé R. Oussama, patron de la société Future Gate, l’agence de placement des étudiants à l’origine du scandale.

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Quel rôle pour les influenceurs ?

Ce dernier a révélé le montant des sommes astronomiques perçues par les influenceurs pour faire de la publicité à ses activités. Il s’est présenté comme une victime de ces influenceurs, au même titre que les étudiants arnaqués. Dans la même vidéo, Rifka et Stanley, un autre influenceur, ont présenté leurs versions des faits. Dans son témoignage, Rifka a indiqué avoir reçu la somme de 1,2 million de dinars de Future Gate pour promouvoir l’offre de la société pour des études en Turquie.

Oussam R, patron de Future Gate, a indiqué que sa société dispose de bureaux de liaison en Ukraine, en Turquie et en Russie. “On a placé plus de 100 étudiants. Ils payaient 74 millions (740.000 dinars), 80 millions (850.000 DA), 60 millions, ça dépend (…) On est victime d’escroquerie de la part des influenceurs », a-t-il dit, en indiquant « avoir donné 110 millions, puis 400 millions à Rifka ».

« Pour Stanley, on a lui donné 35 millions (…) Nous avons donné la même somme à Numidia Lezoul », a-t-il dit, ajoutant que même Ines Abdelli a perçu de l’argent de sa société. Dans la même vidéo, des victimes ont témoigné à visage couvert.

Dans cette vidéo, les influenceurs ne sont pas présentés comme des accusés.