L’Algérie a été éliminée du Mondial 2022 après sa défaite face au Cameroun le 29 mars dernier à Blida lors d’un match marqué par un arbitrage controversé du gambien Bakary Gassama.
Dès la fin de la rencontre, les supporters algériens ont crié au vol. Ils ont désigné Gassama comme étant à l’origine de la débâcle des Verts. Deux jours après cette élimination cruelle dans les derniers instants des prolongations, la Fédération algérienne de football a annoncé jeudi 31 mars avoir introduit un recours à la FIFA contre l’arbitrage du match Algérie-Cameroun. Ce recours sera examiné jeudi 21 avril par l’instance du football mondial.
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Des informations ont circulé que le dossier introduit par la FAF a été transmis devant la commission de discipline ce qui éloigne toute possibilité de faire rejouer le match. Mais, la Fédération algérienne de football veut que son recours soit traité par la commission d’arbitrage de la FIFA.
L’instance fédérale du football algérien a indiqué ce lundi dans un communiqué avoir entrepris une demande à la FIFA à l’effet de faire examiner le dossier de réclamation par sa Commission d’arbitrage. Cette décision a été prise sur recommandations de ses conseils juridiques, précise la FAF qui veut ainsi anticiper toute mauvaise décision à son encontre.
La Fédération algérienne de football a motivé sa demande à la FIFA par le fait que le dossier de réclamation introduit s’appuie sur un « argumentaire » et des « considérations techniques » liées à l’arbitrage qui « nécessitent un examen de la part d’une structure spécialisée. »
Dimanche, le ministre de la Jeunesse et des sports Abderrazak Sebgag s’est exprimé pour la première fois sur la question, pour dénoncer l’arbitrage de Bakary Gassama, qui a privé, selon lui, l’Algérie de la qualification au Mondial 2022.
Cette demande de la FIFA survient de nombreux nouveaux éléments accablent l’arbitre Gassama. En plus des fautes d’arbitrages commises lors de la rencontre Algérie-Cameroun, des soupçons de corruption pèsent désormais sur l’arbitre gambien.