Société

Affaire Merzoug Touati : la LADDH appelle la Cour suprême à examiner “sans délais” le dossier

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH aile Me Hocine Zehouane) a appelé ce mardi 15 janvier la Cour suprême à hâter l’examen du dossier du blogueur, Merzouk Touati, incarcéré à Blida depuis deux ans.

Deux ans après l’emprisonnement du blogueur, huit mois après l’introduction du recours à la Cour suprême, la LADDH réitère sa « demande pressante » pour la libération du blogueur « détenu d’opinion », Touati Merzoug

Dans son communiqué rendu public et signé par son vice-président, Said Salhi, l’ONG appelle la Cour suprême à examiner « sans délais » son dossier pour lui permettre de recouvrir sa liberté et de regagner sa famille.

Merzoug Touati a été condamné en juin dernier à sept ans de prison ferme. Arrêté dans la foulée des événements qui avaient lieu à Béjaïa au début de l’année 2017 pour s’opposer à la loi de Finances, le blogueur a été poursuivi pour les chefs d’inculpations d’ « incitation à attroupement armé », « incitation à rébellion contre l’autorité de l’État et pour le renversement du régime » et, plus grave encore, pour « intelligence avec l’étranger pour nuire aux intérêts du pays », après avoir réalisé un entretien avec un responsable israélien. C’est essentiellement cette dernière accusation qui lui a valu la condamnation.

Depuis, des actions en faveur de sa libération sont régulièrement organisées. Mais, en vain. La LADDH « qui s’est mobilisée depuis l’interpellation du blogueur en 2017, en engageant des avocats pour l’assister dans son procès n’a pas cessé depuis, d’appeler à l’abandon des poursuites et à sa libération inconditionnelle », rappelle l’ONG qui appelle, par ailleurs, à la libération de l’ensemble des détenus d’opinion et à l’ouverture des champs d’expression démocratique et d’exercice des droits et libertés.

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