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Agresssions de supporters algériens en France : la justice française rend son verdict

Agresssions de supporters algériens en France : la justice française rend son verdict

Des membres de l’ultra-droite française qui ont agressé des supporters de l’équipe d’Algérie de football après la finale de la CAN 2019, ont été jugés à la mi-juin par un tribunal lyonnais pour « violences aggravées et injures racistes« .

Le verdict vient de tomber. Tous les prévenus, au nombre de sept, ont été condamnés.

Les faits remontent au soir du 18 juillet 2019. Des supporters de l’équipe d’Algérie de football étaient sortis dans toutes les grandes villes françaises pour fêter la victoire en finale des Verts.

À Lyon, les manifestations de joie étaient émaillées d’incidents. Une trentaines de membres de groupuscules de l’ultra-droite ont agressé verbalement et physiquement les supporters algériens.

Certains ont attaqué des familles dans leurs véhicules. La fête à viré au cauchemar.

Plusieurs agresseurs ont été interpellés et sept d’entre eux, âgés entre 24 et 34 ans, ont fait l’objet de poursuites.

Au procès qui s’est déroulé les 15 et 16 juin, certains des prévenus ont reconnu leur appartenance à l’ultra-droite mais ils ont exprimé des regrets et assuré qu’ils ont rompu avec leur passé violent et leurs idées racistes, selon les comptes rendus de la presse française.

Agression en France de supporters algériens : 7 prévenus condamnés

Les victimes, elles, ont décrit les scènes d’horreur qu’elles ont vécues, notamment dans le vieux Lyon.

Elles ont témoigné que les agresseurs étaient armés de battes de baseball, de chaînes et de barres de fer.

Ils s’en prenaient à tout sur leur passage, brisaient les vitres des véhicules et proféraient des menaces et des injures racistes.

Une femme a décrit des personnes « extrêmement violentes, sans foi ni loi« .

Dans son réquisitoire, le parquet a requis des peines lourdes, de 1 à 5 ans de prison, dont une partie avec sursis.

Le verdict a été rendu vendredi 7 juillet. Deux des prévenus ont écopé de 4 ans de prison, dont deux ans avec sursis.

Les autres accusés ont écopé de peines allant de six mois à deux ans de prison ferme.

Les non-récidivistes pourraient toutefois éviter la prison. Ils sont éligibles pour le bracelet électronique.

Le tribunal a aussi prononcé à leur encontre l’interdiction de résider ou de se rendre dans certains quartiers de la ville de Lyon.

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