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Agriculture saharienne : les Saoudiens arrivent avec un projet de 90 millions $

Agriculture saharienne : les Saoudiens arrivent avec un projet de 90 millions $

Après les Italiens, les Qataris et les Turcs, l’agriculture saharienne en Algérie attire des investisseurs saoudiens.

Un projet algéro-saoudien, qui s’étend sur plus de 20.000 hectares, devrait voir le jour dans la wilaya de Menia. Les Saoudiens possèdent une expérience en matière de culture en milieu désertique.

La Radio algérienne a fait état lundi 21 octobre d’un communiqué émanant des services de la wilaya indiquant la tenue d’une réunion en présence du wali, Mokhtar Benmalek, d’un représentant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural et des représentants d’un groupe algérien et d’une société saoudienne.

Une superficie estimée à plus de 20.000 hectares a ainsi été proposée aux investisseurs dans le périmètre agricole El-Mahariq El-Hamar, une zone située à l’extrême Est de la commune de Hassi El-Gara. Un emplacement qu’« a été inspecté par une délégation d’investisseurs », selon la même source.

Le communiqué ajoute : « Cette proposition inclut de multiples aspects des capacités disponibles, tels que la qualité du sol et les énormes capacités en eau, ainsi que le climat approprié pour la culture de divers types de céréales, de légumes, de fruits et l’élevage du bétail ».

Le représentant du partenaire algérien, Azouz Moussiou, directeur de la société « Dotavik Algérie », a déclaré que « cet investissement, pour lequel plus de 12 milliards de dinars (90 millions de dollars) ont été alloués, fournira environ 182 postes permanents et 300 postes saisonniers ».

Ce projet prévoit l’élevage de 2.000 vaches laitières. A terme, la superficie pourrait être étendue à 28.000 hectares.

Quant au partenaire saoudien, Ali bin Ahmed Al-Musahli, il a indiqué que « ce projet est dédié à la culture du blé et à l’élevage de vaches, compte tenu de l’énorme potentiel d’Al-Menia en termes de vastes zones arables, de cultures, des eaux souterraines, en plus du soutien gouvernemental apporté aux investisseurs agricoles, ce qui est incitatif ».

L’exploitation de ces 20.000 hectares devrait être mise en œuvre par étapes pour une durée de cinq ans.

Ali ben Ahmed Al-Meshli s’est félicité du « climat d’investissement, ainsi que la disponibilité de banques qui faciliteraient le processus de transferts financiers » selon les mêmes sources.

Il a indiqué que le partenaire saoudien fournirait toutes les capacités technologiques modernes pour la réussite du projet qui s’ajoute à ceux des Qataris dans le lait à Béchar et des Italiens dans le blé à Timimoun.

A Béchar, l’Algérie et le Qatar ont entrepris cette année de réaliser la plus grande ferme au monde, avec 270.000 vaches, pour y produire du lait en poudre et des fourrages. L’investissement est évalué à 3,5 milliards de dollars.

A Timimoun, l’Algérie a lancé avec le groupe italien BF un investissement de 400 millions de dollars dans la production de blé et des légumes secs.

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