L’ancien premier secrétaire du FFS Ahmed Djedaï a accusé, ce lundi à Bouira, le pouvoir de miser sur l' »essoufflement » pour venir à bout du mouvement populaire.

« Le régime, qui a certes fait des concessions, continue de tergiverser et joue le pourrissement. Il ne s’agit pas d’une course de 100 mètres mais d’un marathon à faire pour en finir avec ce système », a prévenu Ahmed Djedaï lors d’une conférence sous le thème de « révolution du 22 février enjeux et perspectives », qu’il a animée à Bouira, ce lundi.

Mais la bonne nouvelle, est que malgré les tentatives du pouvoir de diviser la société, l’unité du mouvement populaire reste solide, a constaté Djedaï.

À l’adresse de l’ANP, Ahmed Djedaï est clair : « L’institution militaire est garante et doit accompagner seulement la révolution. Ce qu’elle n’a pas fait depuis l’indépendance, l’ANP doit le faire maintenant et doit se retirer définitivement du champ politique ».

L’ancien premier secrétaire du FFS estime que « la solution est algérienne, entre Algériens et en Algérie sans aucune ingérence et interférence étrangères ».