Un avion d’Air Algérie a dû effectuer un atterrissage d’urgence ce vendredi 27 décembre à l’aéroport international du Caire, après un incident rare survenu en plein vol.

La raison de cet atterrissage n’est pas un lié un incident technique, rassure une source sûre. L’avion assure le vol AH 4313 entre Djeddah en Arabie saoudite et Oran en Algérie.

L’appareil, un Airbus A 330, a opéré cette manœuvre en raison du décès d’une passagère de retour de la Omra, selon le site spécialisé VVA. Les données de navigation montrent en effet que l’avion de la compagnie aérienne nationale a fait une escale au Caire avant de prendre sa route vers Oran.

Il a décollé de Djeddah à 10h30, avant de se poser à l’aéroport de la capitale égyptienne d’où il est reparti à 14h30. A 16h30, il était au-dessus de la Tunisie. Son atterrissage à l’aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran est prévu à 17h30. L’incident, rare, a été bien géré par le personnel de bord de la compagnie aérienne algérienne.

Un avion d’Air Algérie atterrit en urgence au Caire après le décès d’une passagère  

Si la réglementation aérienne ne fixe pas de procédures à suivre en cas de décès d’un passager, ce qui est rare, les compagnies aériennes ont adopté des démarches à suivre.

Leurs personnels de bord (pilotes, stewards, hôtesses de l’air) sont formés pour intervenir dans de pareilles situations. Le site Planet.fr explique que dans les trousses de secours des avions comprennent un linceul.

En cas de décès, le corps du défunt peut-être placé dans le linceul à l’arrière de l’appareil, de préférence à l’écart des autres passagers. Si l’appareil est plein, le personnel de bord peut aménager discrètement un espace, en libérant une rangée de passagers, pour placer le linceul en attendant l’atterrissage.

Les compagnies aériennes ne sont pas obligées d’effectuer un atterrissage d’urgence dans l’aéroport le plus proche en cas de décès d’un passager, mais en règle générale, c’est l’option que choisit l’équipage.

Avant d’atterrir, le commandant de bord prend attache avec le chef d’escale au niveau de l’aéroport pour que ce dernier puisse préparer les formalités nécessaires pour l’évacuation de la dépouille, afin de permettre à l’avion de reprendre son vol.