La première saison de Riyad Mahrez en Arabie saoudite est à oublier. L’international algérien, qui a rejoint le club d’Al Ahli l’été dernier en provenance de Manchester City, termine la saison 2023-2024 sur un nouvel échec.
En Arabie saoudite, c’est le club d’Al-Hilal qui a été sacré champion après sa large victoire contre lanterne rouge, Al-Hazm (4-1) samedi 11 mai.
À trois journées de la fin de la Saudi Pro League, le club qui a recruté Neymar l’été dernier est assuré de finir premier et de décrocher son quatrième titre des cinq dernières saisons.
Arabie saoudite : Riyad Mahrez termine la saison les mains vides
Un succès qui constitue le premier échec de Riyad Mahrez en Arabie saoudite qui reste sur une cuisante élimination en CAN 2023 avec l’équipe d’Algérie, en janvier dernier en Côte d’Ivoire.
Arrivé l’été dernier dans le club d’Al-Ahli en provenance de Manchester City avec lequel il venait de gagner un triplé historique Championnat-Coupe d’Angleterre-Ligue des Champions, Riyad Mahrez a rejoint la pléiade de superstars qui évoluent dans le championnat saoudien, mais son étoile a rarement scintillé dans le ciel du royaume.
À la CAN 2023, il n’a pas non plus brillé avec l’équipe d’Algérie, ce qui lui a valu des critiques acerbes de la part des supporters et des médias. Arrivé avec quelques kilos en plus, il n’a été que l’ombre de lui-même, se montrant incapable de peser dans le jeu des Verts, lui qui a joué un rôle clé dans le sacre de l’équipe nationale en CAN 2019 en Égypte.
La Saudi Pro League pour améliorer l’image du royaume
Avec Al-Ahli, Mahrez a marqué 10 buts en 31 matchs où il a toujours été titulaire. Son équipe, qui a gagné samedi sur le terrain d’Al-Shabab (2-1), est troisième au classement de la richissime Saudi Pro League avec 58 points. Al-Ahli pourrait se consoler en se qualifiant à la Ligue des champions asiatique.
Mais Riyad Mahrez a été parfois critiqué cette saison à cause de la baisse de son rendement.
Mustapha Hadji, ex-international marocain, a même pointé le surpoids de Mahrez pour expliquer les performances moyennes de l’international algérien dans le royaume de Mohamed Ben Slimane qui veut faire de son pays, la nouvelle place forte du football mondial.
Le prince héritier saoudien veut utiliser le levier du football pour améliorer l’image du royaume à l’étranger en vue de décrocher l’organisation de la Coupe du monde 2030 et diversifier l’économie de son pays, trop dépendante du pétrole, avec des investissements massifs dans le tourisme.
La Saudi Pro League a attiré ces deux dernières années, à coups de sommes faramineuses, de grandes stars de la planète foot comme Cristiano Ronaldo (Al-Nassr, 2ᵉ), Neymar (Al-Hilal), Sadio Mané (Al-Nassr), Riyad Mahrez (Al-Ahli), Karim Benzema (Al-Ittihad, 5ᵉ avec 50 pts à trois journées de la fin), et ce grâce à l’argent du Fonds souverain saoudien (PIF). Ce dernier possède ce qui est appelé le big four du championnat d’Arabie saoudite : Al Hilal, Al-Nassr, Al Ahli et Al Ittihad.