C’est une bonne nouvelle pour les Algériens bloqués à l’étranger, en raison de la suspension des vols de rapatriement et des visas de retour depuis le 1er mars.
Elle a été annoncée à la presse ce jeudi 13 mai, premier jour de l’aïd-el-fitr, par le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid.
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« Nous avons donné nos instructions, concernant le Comité scientifique, pour permettre le retour des Algériens ou des étrangers, sous des conditions très strictes », a annoncé le Pr Benbouzid.
Pour les conditions à satisfaire, les Algériens et les étrangers qui arrivent en Algérie doivent « présenter un test PCR de moins de 36 heures, subir un test antigénique à leur arrivée dans le pays, et dans le cas où ce dernier est positif, un confinement de dix jours leur sera imposé et à leur frais ». « Les tests de dépistage du covid-19 seront également à la charge des passagers », a précisé le ministre de la Santé.
Pays à risque : des conditions encore plus strictes
Pour les personnes en provenance des pays qui connaissent une forte propagation des variants du covid, « elles seront soumises à des conditions encore plus strictes. » « Elles seront soumises au confinement de 10 jours. Après, elles subiront des tests covid », a-t-il précisé.
Le Pr Benbouzid a souligné que la réouverture des frontières ne fait pas partie des prérogatives de son département. « Mais, nous avons des relations avec des pays, il y a des étrangers qui viennent », a-t-il soutenu.
Le feu vert du comité scientifique pour le retour, sous conditions, des Algériens bloqués à l’étranger intervient après la détection de six cas du variant indien dans la wilaya de Tipaza.
« C’est un virus importé. C’est un Indien qui a été séquencé. Il est venu de Doha. C’est un Indien qui travaille à Koléa (wilaya de Tipaza) », avait déclaré le ministre de la Santé.
La détection de ce variant, classé par l’OMS comme préoccupant, a été faite alors que les frontières de l’Algérie sont totalement fermées depuis le 1er mars.
