Le ministre de la Jeunesse et des Sports Sid Ali Khaldi a réagi ce vendredi à la grosse polémique après ses déclarations au cours d’un meeting à Alger dans le cadre de la campagne pour le référendum du 1^er novembre sur la révision constitutionnelle.

« J’ai suivi hier la dimension regrettable qu’ont prise mes déclarations dans le cadre de la défense de la déclaration du 1^er novembre dans la Constitution. Mon devoir en tant que citoyen, et responsable, mes propos étaient destinés à ceux qui sont dérangés par la déclaration du 1^er novembre, que je considère comme une ligne rouge. Je suis convaincu que tout le peuple algérien est réuni autour de la déclaration du 1^er novembre. De toute façon, nous sommes des humains, et nous ne sommes exempts d’erreurs, pour ceux qui ont mal compris mes propos, je m’excuse », a déclaré le ministre dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

من حقكم عليّ كمسؤول و من واجبي كمواطن أن أرفع اللبس عن ما تم تداوله حول كلمتي. pic.twitter.com/IStoFMorI9

— Sid Ali Khaldi – سيد علي خالدي (@Sid_Ali_Khaldi) October 23, 2020

Hier au cours d’un meeting populaire à Alger, et défendant le projet de révision constitutionnelle, M. Khaldi a laissé échapper une phrase qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

« Nous allons construire un Etat conforme à la déclaration du 1^er novembre, un état démocratique et social dans le cadre des principes de l’islam. Pour la première fois depuis l’indépendance, nous avons constitutionnalisé la déclaration du 1^er novembre et celui qui n’est pas content n’a qu’à changer de pays », a-t-il dit, insistant même sur l’invitation à « changer de pays » en la répétant à deux reprises.

Ces propos ont été interprétés comme une demande à ceux qui s’opposent au projet de révision constitutionnelle de quitter le pays, alors que les Algériens ont la possibilité de voter « oui » ou « non ».