Alger s’apprête-t-elle à vivre une grave crise de l’eau prochainement ? Selon des informations en notre possession, la capitale pourrait être confrontée en effet à une grave crise d’eau à partir de mars.
Sur la carte interactive disponible sur son site internet, la Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) signale d’ores et déjà des coupures d’une durée indéterminée dans plusieurs communes d’Alger, avec comme raison évoquée « un niveau de consommation en eau exceptionnellement élevé ».
Les communes actuellement touchées par ce type de coupures signalées par la SEAAL sont Djisr Kasentina depuis le 9 février, Chéraga, Dely Brahim, El Achour et Draria depuis le 16 février ou encore Douera depuis ce mardi 23 février. Pour chacune de ces communes, la SEAAL n’indique pas de date de retour à la normale, précisant simplement que « la SEAAL met tout en œuvre pour rétablir au plus vite la situation ».
En outre, selon des informations en notre possession, la SEAAL aurait alerté le wali d’Alger et le ministère des Ressources en eau sur l’amenuisement des ressources hydriques qui alimentent la capitale en raison notamment de la faiblesse des précipitations depuis 2019.
La Seaal aurait proposé un plan pour faire face à la situation, en prenant des mesures dont le rationnement de la distribution de l’eau potable, et l’arrêt de certaines activités consommatrices en eau. Mais elle n’a pas reçu de réponse.
Interrogée ce mardi 23 février, la SEAAL s’est abstenue de tout commentaire, annonçant qu’un communiqué sera publié dans les prochains jours et réorientant les autres questions vers sa tutelle, le ministère des Ressources en eau.