Des résidents d’une cité située à Douera, à l’ouest d’Alger, dénoncent le non-respect de la réglementation par le promoteur privé qui a réalisé cet ensemble immobilier.
Les habitants de cette cité appelée « Résidence Algérie confort (Algimmo) », se disent « excédés et révoltés » contre ce promoteur.
« Érigeant plusieurs promotions immobilières dans la wilaya d’Alger depuis 1999, ce dernier cumule des chantiers et des résidences sans qu’elles soient à la hauteur des attentes de ses clients. Cette résidence est en chantier, depuis plusieurs années », dénoncent ces habitants.
« Parties communes inachevées, parking inaccessible, travaux de transformation au niveau des immeubles, des blocs dans un état de poussière et de délabrement indescriptible au niveau des halls et balcons, mauvaises finitions et isolation, infiltrations d’eau, bâches à eaux polluées par les travaux et jamais nettoyées, canalisations d’eaux non achevées et sans compteur d’eau, absence d’aires de jeux, d’éclairage extérieur et d’espaces de collecte d’ordures ménagères, inexistence de syndicat des copropriétaires… La liste des inconvénients est longue», énumèrent les habitants.
« Faisant fi des règles et des normes de sécurité et d’hygiène, le promoteur a opéré récemment des travaux de transformation des F4 en F2 (sur 5 niveaux), le tout dans une insécurité, nuisance et mépris total » déplorent les résidents.
« Ces insuffisances, négligences, dépassements et manquements prouvent que nous sommes loin des standards de qualité d’une résidence immobilière privée censée offrir et assurer le confort et la satisfaction à ses clients », poursuivent les habitants.
Ces derniers affirment avoir interpellé à « maintes reprises le promoteur par courriers et lors de réunions organisées, mais en vain. » « Nous n’avons obtenu malheureusement rien d’autre que des promesses et des engagements écrits sans être respectés », affirment
les résidents qui réclament, «en extrême urgence, l’achèvement immédiat des travaux sans délai additionnel au sein de cette résidence et ce par l’aménagement des espaces communs en bonne et due forme et l’ouverture en priorité du parking ».
Selon les résidents, « s’agissant du parking, le promoteur impose à ses clients des cautions surréalistes qui dépassent tout entendement : de 500.000 DA à 1.000.000 DA/véhicule, sachant qu’initialement, la vente des appartements s’est faite avec une promesse d’avoir une place de parking pour chaque résident, mais hélas rien de tout cela n’a été porté sur les actes ».
Les résidents lancent enfin un appel aux autorités pour intervenir pour « mettre fin à ce genre de pratiques émanant de promoteurs qui piétinent impunément les lois et les droits des clients depuis 20 ans ».