Alger a été classée à la 132e place (sur 140) des villes les plus agréables à vivre dans le monde dans le classement annuel pour 2019 établi par The Economist Intelligence Unit (EIU), faisant de la capitale de l’Algérie la huitième ville la plus invivable du monde.
Le rapport établi par l’EIU, une compagnie spécialisée dans la recherche, l’analyse et les prévisions et appartenant au groupe britannique The Economist, classe 140 villes du monde selon le niveau de vie qu’elles offrent à leurs habitants. Le classement prend notamment en compte plusieurs facteurs tels que la stabilité politique et économique, l’accès à la santé, l’accès à l’éducation, l’environnement culturel, le niveau de vie, criminalité ou encore les infrastructures.
Avec un score de 44,1 sur 100, Alger maintient pour 2019 sa 132e place qu’elle occupait déjà l’année précédente. Elle se trouve ainsi en compagnie de villes telles que Caracas (Venezuela, 131e), Douala (Cameroun, 133e) ou encore Harare (Zimbabwe, 134e). Alger reste aussi loin derrière Tunis (106e). La capitale de l’Algérie partage également sa place au top 10 des villes les plus invivables avec Karachi (Pakistan, 136e) et Tripoli (Libye, 137e). Dhaka (Bengladesh), Lagos (Nigéria) et enfin Damas (Syrie, 140e) occupent pour leur part les trois dernières places du classement des villes selon leur degré de qualité de vie.
Dans le haut du classement des villes les plus vivables, on retrouve Adelaïde (Australie, 10e), Copenhague (Danemark, 9e), Tokyo (Japon, 7e) ainsi que les trois villes canadiennes Toronto (7e ex-aequo), Vancouver (6e) et Calgary (5e). Osaka (Japon) occupe la quatrième place, tandis que les villes australiennes Sydney et Melbourne occupent respectivement la 3e et 2e place. La capitale de l’Autriche occupe pour sa part la première place du classement et s’arroge comme l’année dernière le titre de la ville la plus agréable à vivre dans le monde, avec un score quasi-parfait de 99,1 sur 100.