search-form-close
Algérie : 6 personnes arrêtées pour des vidéos haineuses

Algérie : 6 personnes arrêtées pour des vidéos haineuses

En Algérie, les services de sécurité continuent à sévir contre les auteurs des vidéos aux contenus haineux.

Cette semaine, six personnes ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête en lien avec les incidents qui ont émaillé le match MB Rouissat – USM El Harrach jeudi 27 février, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale publié mercredi 5 mars.

La rencontre MB Rouissat – USM El Harrach qui devait avoir lieu le 27 février dernier dans le cadre de la 21e journée de la ligue 2 (groupe centre-est) a connu de graves débordements qui ont empêché sa tenue. Les incidents ont été suivis de commentaires et de vidéos haineuses sur les réseaux sociaux.

Cette animosité n’a pas laissé indifférents la justice et les services de sécurité qui ont en effet réagi de la plus forte des manières. Mardi 4 mars, le parquet général près la Cour d’Alger a annoncé l’arrestation de deux individus pour avoir « tenu un discours de ségrégation et de haine » dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux après cette fameuse rencontre.

Algérie : six personnes arrêtées pour des propos « incendiaires »

Par ailleurs, ce mercredi 5 mars, la direction générale de la sûreté nationale a annoncé dans un communiqué l’arrestation de 6 individus « dont deux repris de justice » pour les mêmes motifs.

Ces personnes sont accusées d’avoir « tenu des discours incendiaires, haineux et racistes » dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.

Les investigations menées par la Brigade anti-cybercriminalité (BAC) de la sûreté de la wilaya d’Alger ont permis en outre « la saisie et la récupération des appareils électroniques utilisés (téléphones portables) pour diffuser ces discours haineux incitant à la discrimination », souligne la DGSN.

La même source indique que les suspects ont été présentés mercredi 5 mars, devant le procureur général près le pôle pénal national de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication.

Les mis en cause sont poursuivis pour notamment « diffusion et mise à la disposition du public de vidéos pouvant porter atteinte à l’intérêt national » et « diffusion de fausses informations pouvant porter atteinte à l’ordre public et à la sécurité nationale », souligne le communiqué.

  • Les derniers articles

close