L’Algérie n’est pas satisfaite de l’arbitrage du match contre le Burkina Faso qui a eu lieu, samedi 20 janvier, à Bouaké pour le compte de la 2ᵉ journée de la CAN 2023 (groupe D).
À l’issue de la rencontre qui s’est terminée par le score de 2-2, la Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé dans un communiqué avoir introduit une « réclamation » auprès de la CAF au sujet de la prestation de l’arbitrage de cette rencontre où les Verts ont arraché un nul dans le temps additionnel. Dans le collimateur de la FAF, l’arbitrage vidéo.
Algérie – Burkina Faso, CAN 2023 : la FAF conteste l’arbitrage
L’instance du football algérien dit ne pas comprendre la décision de la Commission d’arbitrage de la CAF de désigner le « même arbitre de la VAR que lors du premier match contre l’Angola lundi 15 janvier ».
Pour la FAF, cette décision suscite des « questions légitimes sur l’inopportunité d’une telle désignation, d’autant plus que des actions litigieuses durant la rencontre n’ont pas été relevées par les arbitres de la VAR ». Elle cite deux « fautes commises » sur les Verts à la (10’) et (57’) de la rencontre.
Sur les réseaux sociaux, les internautes et les journalistes ont partagé trois actions litigieuses dans la surface de réparation burkinabè : le cintrage flagrant de Baghdad Bounedjah par un défenseur des Étalons, le tir de Amoura qui touche la main d’un défenseur ainsi qu’un défenseur burkinabè qui laisse traîner sa main pour ralentir le ballon d’Adam Ounas. Des actions claires où la VAR aurait pu intervenir, ce qu’elle n’a pas fait.
La Fédération algérienne de football assure que sa réclamation est « basée sur des faits vérifiables auxquels les arbitres responsables doivent répondre », et dit espérer une « intervention pour que l’arbitrage soit de meilleur niveau et à la hauteur de la prestigieuse compétition continentale. »
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