Sport

Algérie – Burkina Faso, les Etalons lancent les hostilités

L’heure de vérité approche pour l’Algérie qui s’apprête à disputer ses deux derniers matchs de la phase de groupes des qualifications pour le Mondial 2022.

Les Fennecs se déplacent d’abord au Caire pour y affronter Djibouti pour le compte de la 5e journée de ces qualifications, avant de recevoir au stade Mustapha Tchaker, le Burkina Faso, le 16 novembre.

Si la confrontation contre Djibouti sera une simple formalité au vue du déséquilibre des forces en présence en faveur des Verts, le match contre le Burkina Faso est différent. Dans leur parcours durant ces éliminatoires, l’Algérie a terrassé ses adversaires, à l’exception de l’équipe burkinabaise qui a réussi l’exploit de tenir en échec les camarades de Riyad Mahrez (1-1).

C’était le 7 septembre dernier à Marrakech. L’équipe nationale était passée à côté de son match, ce qui a valu au sélectionneur national Djamel Belmadi ses premières critiques en Algérie. Le Burkina Faso a montré qu’il pouvait inquiéter l’Algérie.

Le Burkina Faso, mauvais perdant

Mieux, les Etalons pensent qu’ils peuvent rivaliser avec les Verts, et même les éliminer de la course en gagnant même à Blida, puisqu’une seule équipe passera le stade de la phase de groupes des qualifications pour jouer les barrages.

Pour mettre la pression sur l’équipe nationale, la Fédération burkinabé de football est allée jusqu’à soupçonner l’Algérie de chercher à gagner le match décisif à Blida par des moyens extrasportifs.

La FBF a écrit officiellement à la Confédération africaine de football (CAF) pour lui demander de prendre les « dispositions » nécessaires pour la « sécurité de la délégation du Burkina Faso en Algérie. »

Dans son courrier, la FBF a demandé aussi à l’instance du football africain de prendre les mesures nécessaires pour assurer le « déroulement du match dans le fair-play, l’esprit sportif, la quiétude et la préservation des chances de chacune des équipes ».

Pour justifier sa requête, la Fédération burkinabè a expliqué que le match Algérie – Burkina Faso du 16 novembre prochain ressemble à celui disputé par les deux équipes, sur le même stade, en novembre 2013, dans le cadre des éliminatoires pour le Mondial 2014. L’Algérie avait gagné 1-0 à Blida après avoir perdu à Ouagadougou (2-3) pour se qualifier au Mondial brésilien.

Sept ans après, la Fédération burkinabè a remis en cause la victoire des Verts, en affirmant que les Etalons avaient fait l’objet de « tracas », en citant des « embouteillages créés sciemment sur la voie d’accès au stade », « nuisances sonores durant toute la nuit devant leur hôtel », « jets d’objets contre leur bus », et des « joueurs empêchés de quitter l’hôtel pour une fouille sous prétexte que les couverts et les serviettes de chambres n’étaient pas complet »

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