Le match Algérie-Cameroun du 29 mars continue d’alimenter la chronique sportive algérienne.

Suite aux erreurs d’arbitrage du Gambien Bakary Gassama, la Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé, jeudi 31 mars, le dépôt d’une plainte auprès de la commission d’arbitrage de la Fédération internationale de football (FIFA).

Au début de ce mois d’avril, le président de l’instance fédérale algérienne, Charaf-Eddine Amara, a déclaré que le dossier présenté à la FIFA comportait des « preuves » que l’arbitrage du match Algérie-Cameroun n’a pas été « neutre et honnête ».

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La plainte de l’Algérie porte sur « des aspects techniques durant le match qui ont eu une influence sur le résultat », a ajouté Amara.

Le président de la FAF a estimé néanmoins qu’il ne fallait « surtout pas donner de faux espoirs aux supporters algériens et leur promettre des choses qui ne se réaliseront peut-être pas », en référence aux appels à faire rejouer le match.

Dimanche, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrazak Sebgag, s’est prononcé pour la première fois sur la plainte déposée par la FAF auprès de la FIFA.

Il a ainsi exprimé le souhait que la FIFA rétablisse l’Algérie dans son droit tout en insistant que l’Équipe nationale a été  « victime de l’arbitrage » de Gassama.

Des preuves accablantes ?  

Selon Sebgag, la FAF a présenté toutes les « preuves possibles » pour confirmer les erreurs d’arbitrage du Gambien.

Alors que les Algériens commencent à se faire à l’idée que les dés sont jetés et que le match ne sera pas rejoué, un journaliste égyptien a relancé la polémique en proclamant que l’enquête de la FIFA sur l’arbitrage du match Algérie-Cameroun aurait pris une tournure inattendue.

« Il y a de nouvelles preuves, des enregistrements du VAR sont apparus en faveur du football algérien. Ces enregistrements auront leur importance dans les jours à venir », a déclaré Maher Genena le 15 avril sur la chaîne sportive égyptienne OnTime Sports.

Le journaliste, présenté comme un fin connaisseur des coulisses du football africain, n’en reste pas là et révèle un fait de corruption sur lequel enquêterait la FIFA, impliquant un arbitre qui s’est vu transférer une somme d’argent via une société appartenant à un président (de fédération) dont la sélection s’est qualifiée au mondial.

Mais les soupçons pèsent sans surprise sur l’arbitre Gassama. A ce titre, l’Organisation mondiale de sécurité anti-corruption (Omsac) a dénoncé des faits de corruption concernant l’arbitre Gassama lors du match Algérie-Cameroun.

Selon l’Omsac, le rapport des arbitres allemands « VAR » a prouvé « par audio et vidéo que l’arbitre Bakary Gassama a délibérément refusé de répondre à leurs avertissements sur la nécessité de retourner au VAR pour confirmer et statuer sur ses mauvaises décisions arbitrales ».

« Au vu des éléments consignés auprès de nos experts du département investigations, il ressort avec certitude qu’il y a eu corruption pour aboutir au résultat que l’on connait », affirme l’Omsac ajoutant que « la FIFA est sous une pression terrible et essaie de sortir de cette situation difficile avec le moins de dégâts ».

Et cette organisation de révéler que « des parties au sein de l’institution (FIFA) travaillent à résoudre le problème sur la base d’erreurs d’arbitrage technique, et par conséquent, rendre justice à l’équipe nationale d’Algérie en rejouant le match ».

Gassama récidive  

Gassama frappe encore une fois!! https://t.co/stwzZnEWkc

— علي الذيب (@Loup2020) April 16, 2022

En outre le journaliste égyptien ne précise pas de quel arbitre s’agit-il ou si c’est en rapport au match Algérie-Cameroun.

Déjà mis en cause pour son mauvais arbitrage lors du match Algérie-Cameroun, Bakary Gassama a de nouveau fait parler de lui lors du match de ligue des champions africaine entre le club sud-africain Mamelodi Sundown et l’Angolais Petro Atletico, samedi soir.

  Les arbitres de la VAR dirigés par Gassama ont annulé un penalty flagrant en faveur de l’équipe angolaise.