Le grand jour est arrivé pour l’équipe d’Algérie de football. Ce mardi 29 mars, elle pourrait composter son billet pour le Mondial 2022, à l’issue du match retour des barrages africains des qualificatifs, face au Cameroun.

En cas de qualification, ce sera la cinquième fois que les Algériens prendront part à l’événement le plus prestigieux du football mondial, après les éditions de 1982, 1986, 2010 et 2014.

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Ils ont d’autant plus de chances de le faire qu’au match aller, ils sont revenus du Cameroun avec une victoire (1-0), sur un but d’Islam Slimani.

C’était vendredi 25 mars à Douala. Ce match a sonné le retour des Verts au premier plan après plusieurs mois de doute, marqués notamment par une élimination sans gloire au premier tour de la Coupe d’Afrique des nations en janvier dernier au Cameroun.

La belle prestation des joueurs lors de la manche aller et le coup de génie tactique du coach Djamel Belmadi ont redonné espoir aux supporters qui croient plus que jamais à leurs chances d’aller de nouveau au Mondial.

Ce regain d’espoir, le public l’a démontré dimanche en prenant d’assaut les guichets du stade de Blida où les quelque 20 000 billets mis en vente pour le match de ce mardi ont été écoulés en un temps record.

La fête devrait être totale à la fin du match et tout le monde souhaite y prendre part. Cela ne signifie pas que l’équipe nationale a déjà les deux pieds au Qatar.

Elle y est presque, certes, grâce au résultat du match aller, mais il reste 90 minutes, et peut-être plus, à négocier et pendant lesquelles la moindre erreur ne sera pas permise face à un adversaire habitué des participations en Coupe du monde et qui jettera toutes ses forces dans la bataille pour y être de nouveau.

D’autant plus qu’il a des arguments à faire valoir, avec des joueurs comme Choupo-Moting, Ekambi ou encore Vincent Aboubakar, capables de créer le danger à tout moment.

La vigilance est de mise

Au match aller, l’équipe nationale algérienne s’en est sortie grâce à la hargne des joueurs et leur solidarité, mais aussi par la tactique élaborée par le sélectionneur Djamel Belmadi.

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Son homologue du Cameroun, Rigobert Song, a avoué à la fin match qu’il ne s’attendait pas à voir l’Algérie troquer son jeu offensif habituel pour une tactique ultra défensive, avec cinq arrières incorporés d’entrée, dont trois axiaux.

Cette adaptation tactique était nécessaire et a porté ses fruits. Le match de ce mardi sera néanmoins une autre paire de manches, avec ses propres spécificités et appelant de ce fait les aménagements nécessaires.

Sans doute que Belmadi saura les apporter. Dans ce registre, le coach a convoqué ce lundi l’attaquant de West Ham, Saïd Benrahma qu’il n’avait pas pris pour le match aller à la surprise générale.

Dans sa conférence de presse d’avant-match, Belmadi a expliqué que c’est suite à la suspension de Bensebaini qu’il a décidé de rappeler le joueur de West Ham. Ramy Bensebaini, l’un des piliers de la défense, sera donc absent pour avoir reçu un carton de trop au match aller. Belmadi saura trouver les solutions, il n’y a pas de doute.

La vigilance devra toutefois être de mise. À ce niveau, un match n’est jamais gagné d’avance, quelles que soient les circonstances qui l’entourent. Les Verts en savent quelque chose, eux qui ont sué pour ne pas perdre face au Burkina Faso au tour précédent sur ce même stade de Blida.

Le match s’est terminé sur un nul (2-2) alors qu’il se présentait comme une simple formalité pour les camarades de Riyad Mahrez. Cela dit, les Algériens ont leur destin en main et toutes les conditions sont de leur côté. Sauf grosse catastrophe, ils empocheront ce mardi soir leur billet pour le Qatar.