L’Algérie va renforcer ses capacités de dessalement de l’eau de mer. Six nouvelles stations sont en projet et devraient voir bientôt le jour, a annoncé ce samedi 22 mars, Ibrahim Mohamed, responsable du département de réalisation des projets au niveau de l’Agence nationale de dessalement.
Ces six stations seront implantées dans les wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Chlef, Tizi Ouzou, Jijel et Skikda, a précisé le même responsable dans des déclarations à l’agence de presse officielle APS.
Ces nouvelles usines qui alimenteront 18 autres wilayas, auront une capacité de production de 300 000 mètres cubes/ jours, a souligné Ibrahim Mohamed.
Le directeur central au ministère de l’Hydraulique, Belaid Mezerkat, a déjà évoqué ces projets. Intervenant sur la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, le 13 mars dernier, il a ainsi indiqué que ces usines seront d’une capacité totale de 1,8 millions de m3 par jour.
« Les études sont bien avancées et la première tranche de ces projets phares est déjà inscrite », a fait savoir en outre le représentant du ministère de l’Hydraulique, ajoutant qu’avec la réception de ces nouvelles stations, les besoins nationaux en eau seront couverts à plus de 60 % par l’eau dessalée. Soit un total de 5,5 millions de m³ par jour, a-t-il précisé.
Algérie : cinq stations de dessalement déjà réalisés en un laps de temps record
Cette couverture avoisine actuellement les 40% suite à la mise en service entre le 19 février et le 11 mars de quatre stations réalisées au niveau des wilayas d’El Tarf (Koudiet Eddraouche), de Boumerdès (Cap Djinet), de Tipasa (Fouka) et Oran (Cap blanc). Ceci en attendant la réception de celle de Béjaïa (Tighremt-Toudja) prévue juste après le mois de ramadan en cours. .
Selon les prévisions exprimées par les responsables concernés, ces cinq stations permettront d’alimenter pas moins de 42 % de foyers en Algérie en eau potable.
Réalisées dans le cadre d’un programme annoncé par le président de la République en 2022, ces cinq usines ont coûté près de 2,4 milliards de dollars, a révélé le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab.
Ces stations ont été réalisées notons- le en un laps de temps record sachant qu’elles n’ont été lancées qu’en 2022.