Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a entamé ce mardi 8 août une visite de travail de deux jours aux États-Unis, a indiqué son département dans un communiqué.

Cette visite répond à l’invitation reçue par Ahmed Attaf de son homologue américain, Antony Blinken, précise le ministère des Affaires étrangères.

Elle s’inscrit dans le cadre des « efforts visant à renforcer la coopération économique et à intensifier » le dialogue politique entre l’Algérie et les États-Unis pour répondre aux « aspirations des deux parties dans la construction d’un partenariat stratégique et contribuer à faire progresser leur engagement commun à répandre la sécurité et la stabilité aux niveaux régional et international », détaille la diplomatie algérienne.

Attaf aux États-Unis pour rencontrer Blinken

Le programme d’Attaf aux États-Unis est constitué de trois étapes. Il devrait rencontrer le secrétaire d’État américain Antony Blinken, ainsi que des hauts responsables du département d’État américain et du Conseil de sécurité nationale.

Il aura également des entretiens avec des opérateurs économiques américains, ainsi qu’avec des représentants de la communauté algérienne résidant aux États-Unis, selon le ministère des Affaires étrangères.

Cette visite survient dans un contexte international bouleversé par la guerre en Ukraine qui dure depuis février 2022. Dans ce conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine et à l’Occident en général, l’Algérie qui milite pour un monde multipolaire est restée fidèle à sa position de son alignement qui constitue le fondement de sa politique étrangère.

Pour montrer qu’elle veut rester souveraine dans ses décisions, l’Algérie a entrepris de renforcer ses relations avec la Russie, la Chine et les États-Unis. Le président Abdelmadjid Tebboune s’est rendu en juin dernier en Russie et en juillet, il a effectué une visite d’État en Chine.

La Russie et la Chine constituent d’importants partenaires pour l’Algérie. Le premier dans le domaine militaire et le second dans le domaine économique. Le président Tebboune a dit à plusieurs reprises que l’Algérie est l’amie des Etats-Unis, tout en réaffirmant le principe de non-alignement de la diplomatie algérienne.