Le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger Ramtane Lamamra s’est entretenu au téléphone ce vendredi 6 août avec son homologue américain Antony Blinken.
Selon l’Ambassade des Etats-Unis à Alger, les deux hommes ont évoqué plusieurs sujets dont la lutte contre la pandémie de covid-19, la situation en Tunisie et en Libye ainsi qu’au Sahel.
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Dans la bataille contre la pandémie de covid-19 qui frappe l’Algérie de plein fouet cet été, avec une troisième vague de contaminations particulièrement virulente et meurtrière, le secrétaire d’Etat américain a renouvelé l’engagement des Etats-Unis à aider l’Algérie, avec un don de vaccins anti-covid dans le cadre du système onusien Covax, une aide de quatre millions de dollars d’aides d’urgence directes, et la livraison d’un hôpital de campagne ultramoderne la semaine prochaine, selon la même source.
تلقيت اليوم اتصالا هاتفيا من كاتب الدولة الأمريكي، السيد أنتوني بلينكن، تطرقنا خلاله إلى آفاق تنمية العلاقات الثنائية بين 🇩🇿و🇺🇸 كما بحثنا بطريقة معمقة عددا من التحديات الجهوية والدولية. pic.twitter.com/QqvDQesEj5
— Ramtane Lamamra | رمطان لعمامرة (@Lamamra_dz) August 6, 2021
Lamamra et Blinken ont discuté des efforts de l’Algérie pour diversifier son économie et attirer des investisseurs américains, selon la même source.
Spoke with Algerian Foreign Minister @Lamamra_dz today. I’m pleased that the United States will finish building a state-of-the-art field hospital next week to help Algeria fight COVID-19. pic.twitter.com/9otg0OVZEv
— Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) August 6, 2021
Au plan régional, Lamamra et Blinken ont abordé la situation régionale, notamment la Tunisie, le Sahel ainsi que la Libye qui est en proie à des violences et à une grave crise politique depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi. Les deux hommes se sont mis d’accord sur la nécessité d’une Libye « stable, souveraine » et « unifiée, sans aucune intervention étrangère ».
Libye : ce que veulent les Etats-Unis et l’Algérie
Sur la Tunisie, rien n’a filtré sur les discussions entre Lamamra et son homologue américain. La Tunisie est plongée dans une grave crise politique après la décision du président tunisien Kais Saïed de geler les travaux du Parlement pour une durée d’un mois, de limoger le Premier ministre et de s’octroyer le pouvoir exécutif.
Des décisions qui ont été dénoncées par le mouvement islamiste Ennahda, dont le chef Rached Ghannouchi est le président du Parlement tunisien.
Une crise qui intéresse particulièrement l’Algérie. Le ministre Lamamra s’est rendu à deux reprises à Tunis où il a rencontré le président Kaïs Saïed. Ce dernier a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.
A chaque fois, la situation politique en Tunisie est évoquée, mais l’Algérie s’est gardée de se prononcer sur ce qui se passe chez son voisin de l’Est.
« Ce qui se passe en Tunisie est une affaire interne. Nous respectons sa souveraineté et nous sommes solidaires avec elle », a déclaré le chef de la diplomatie algérienne au cours d’une conférence de presse avec son homologue égyptien Sameh Chokri, samedi 31 juillet.
