Le président français, Emmanuel Macron, s’est adressé ce vendredi en arabe aux Algériens à travers un tweet qu’il a posté sur son compte officiel. Le message, rédigé en arabe, est une invitation au renforcement des relations entre les deux pays.

Dans son message largement partagé, Emmanuel Macron a rappelé le rôle stratégique et « principal » que représente l’Algérie pour la France « par le passé qui nous lie, le présent qu’on partage et tous les défis qu’on va rencontrer dans le futur ».

| Lire aussi : Visas Algérie – France : Macron parle de la « mobilité choisie »

Le président français a exprimé également son souhait de voir les partenariats entre les deux pays se renouveler et se développer, ceci étant de « notre responsabilité envers la jeunesse, » ajoute-t-il.

A Alger, le président français a affiché son intention de renforcer les ponts déjà existants entre la jeunesse française et algérienne. « C’est ce pacte nouveau pour nos jeunesses que j’essayerai de développer à vos côtés, » a-t-il déclaré ce jeudi, après s’être entretenu avec le président Abdelmadjid Tebboune.

M. Macron a exprimé son souhait d’avancer ensemble « sur des questions d’économie, d’innovation et de sports » et sur des « sujets d’innovation dans le numérique et la création cinématographique », évoquant la création d’un « incubateur commun de startups. »

Un appel à l’apaisement pour aller de l’avant

En visite de travail et d’amitié de trois jours en Algérie, Emmanuel Macron a abordé plusieurs volets avec son homologue, Abdelmajid Tebboune. Des dossiers importants, qui ont été à l’origine de tensions entre l’Algérie et la France, ont été évoqués, notamment les questions mémorielle et la des mobilités.

Sur la question des visas, dont le nombre avait été divisé par deux en septembre 2021, le président français a évoqué des discussions avec son homologue et déclaré avoir une volonté de « travailler pour traiter les sujets de sécurité », tout en développant « une mobilité choisie ».

Concernant la question  mémorielle, Emmanuel Macron s’est inscrit dans la reconnaissance et s’est montré ouvert à la proposition de M. Tebboune de revenir à « un travail commun » qui inclurait toute la périodes de la colonisation et non plus seulement la guerre d’Algérie.

| Lire aussi : Mémoire, coopération : les annonces de Tebboune et Macron à Alger

« Ouvrons nos archives et permettons de regarder l’ensemble de cette période historique qui est déterminante pour nous, du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabous, avec une volonté de travail libre, historique d’accès complet à nos archives de part et d’autre et une volonté de mener cette œuvre de reconnaissance », a-t-il expliqué.