Tenue en échec (0-0) mardi 11 janvier par la Sierra Leone pour son entrée en lice dans la CAN 2021, l’équipe de football d’Algérie est appelée à se racheter dans le deuxième match prévu ce dimanche face à la Guinée équatoriale.
Un autre résultat que la victoire compliquera la mission de l’équipe de Djamel Belmadi, qui jouera le troisième et dernier match de la phase de poules face à la Côte d’Ivoire.
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Avant le début de la CAN, un tel scénario n’était pas envisageable pour le tenant du titre et favori numéro 1 pour remporter le trophée de cette édition camerounaise.
Mais la surprenante équipe de Sierra Leone a montré que les Verts ne sont pas à l’abri d’une mauvaise surprise, même dans cette phase des poules qu’on croyait une simple formalité.
Lors du premier match, les Algériens ont montré deux visages différents, un décevant en première mi-temps où ils ont failli encaisser à plusieurs reprises, et un autre séduisant dans la seconde manche avec une pléthore d’occasions ratées.
Djamel Belmadi préfère retenir le retour en force de son équipe après la pause et réitère que son objectif de garder le titre n’a pas changé malgré la contre-performance.
Mais il semble avoir retenu plein d’enseignements du difficile après-midi qu’il a passé sur le banc de touche mardi dernier. En conférence de presse d’avant-match ce samedi 15 janvier, il a paru serein et déterminé mais ses propos laissent penser qu’il prend très au sérieux cette équipe de Guinée équatoriale qui a chèrement vendu sa peau face à la Côte d’Ivoire dimanche dernier (défaite 1-0).
« On a tiré des enseignements de leur match face à la Côte d’Ivoire. Pour être sincère, ça n’a pas été une surprise », a avoué Djamel Belmadi.
« On a quasiment étudié toute sa campagne de qualification en Coupe du monde. Elle a posé des problèmes à la Tunisie, elle est capable de marquer. Son football a une connotation latine, notamment espagnole, la majorité de ses joueurs sont nés et ont grandi en Espagne. Cela est à prendre en considération », a-t-il ajouté.
L’Algérie face à un gros défi
Même sans ce qu’il a pu constater, Djamel Belmadi sait que c’est « un autre adversaire avec la même envie de nous faire tomber ». C’est là le plus gros défi qui se pose à l’équipe d’Algérie, celui de devoir faire face à des adversaires qui l’attendent de pied ferme de par son statut de tenant du titre et de favori en puissance.
La Sierra Leone a puisé dans ses dernières ressources et il en sera sans doute de même pour tous ceux qui se retrouveront sur le chemin des Verts. « On assume notre statut », rassure néanmoins le coach national.
Outre le fait d’être l’équipe à battre, l’Algérie a dû aussi faire avec une préparation fortement perturbée, avec une partie des joueurs arrivés en retard au stage, la FIFA ayant autorisé leurs clubs à les retenir jusqu’au 3 janvier, d’autres touchés par le covid, sans oublier l’annulation à la dernière minute du match amical prévu face à la Gambie.
Les Verts ont joué leur premier match sans deux de leurs meilleurs milieux de terrain, Ramiz Zerrouki, malade, et Ismaël Bennaceur, suspendu. Si ce dernier devrait reprendre sa place ce dimanche, Zerrouki est toujours incertain, ainsi que Adam Ounas, selon Djamel Belmadi.