Société

Algérie-Israël, Tunisie, France, Netanyahu-Maroc… Les 6 infos à retenir

L’Algérie accable Israël au Conseil de sécurité, le prix de la sardine en chute en Algérie, Netanyahu mécontente à nouveau le Maroc, blocage politique en France, un candidat à la présidentielle en Tunisie sous les verrous, Algérie – Guinée équatoriale… Les six infos à retenir ce jeudi 5 septembre.

Conseil de sécurité : l’Algérie accable Israël et ses soutiens

Au Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant de l’Algérie, Amar Bendjama, a appelé mercredi à juger tous ceux qui sont impliqués dans les massacres commis par Israël dans la bande de Gaza.

Lors de cette réunion qui a été initiée par l’Algérie, Amar Bendjama a accablé, chiffres à l’appui, Israël et ses soutiens occidentaux.

« Si un cessez-le-feu avait été imposé, plus de 3.000 Palestiniens, dont la moitié sont des femmes et des enfants, auraient eu la vie sauve », a-t-il dit.

Amar Bendjama a accusé Israël d’ « infliger une punition collective à la population de Gaza et de Cisjordanie ». « Cette barbarie a pour objectif d’effacer l’identité palestinienne et l’idée même d’un État palestinien », a-t-il dénoncé.

CAN 2025 : Algérie – Guinée équatoriale, les Verts en blanc

L’équipe d’Algérie va disputer son premier match dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025 contre la Guinée équatoriale ce jeudi 5 septembre à Oran.

Privés du milieu de terrain Hicham Boudaoui, blessé, les Verts vont évoluer en blanc. Le défenseur latéral Rayan Aït-Nouri, blessé lui aussi, sera certainement indisponible pour cette confrontation.

Les coéquipiers de Riyad Mahrez ont effectué mercredi leur dernière séance d’entraînement au stade d’Oran qui a été axée « essentiellement sur le travail technico-tactique », selon la FAF.

« Pas encore remis de sa légère blessure, Rayan Aït-Nouri s’est contenté une nouvelle fois d’un entraînement individuel », a précisé la FAF sur son site Internet.

Algérie : chute vertigineuse des prix de la sardine

Les prix de la sardine ont lourdement chuté ces derniers jours en Algérie. Alors qu’il a franchi la barre des 1.500 dinars le kg il y a un mois, le prix de ce poisson dit du pauvre, est descendu jusqu’à 200 dinars cette semaine.

Du jamais-vu depuis plusieurs années. Partout, des tables de sardines sont dressées au grand bonheur des citoyens qui peuvent enfin se permettre d’acheter ce poisson sans se ruiner.

Cette chute des prix est due à une offre abondante sur le marché, selon les explications fournies à Ennahar par Djamel Eddine Bouras, conseiller au ministère de la Pêche.

Les prix de ce poisson très prisé par les ménages aux revenus modestes devraient rester « bas » dans les prochains jours. Avec l’entrée en vigueur de la saison de la pêche, le prix de la sardine devrait osciller entre 400 et 500 dinars si le temps reste calme, selon ce responsable.

En Algérie, les prix de la sardine ont connu une hausse vertigineuse depuis 2001. Ils sont passés de 88,16 dinars le kg en moyenne à 1.103,09 dinars en juillet 2024, selon les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS).

Sahara occidental : Netanyahu choque à nouveau le Maroc

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a une nouvelle fois mécontenté le Maroc en s’affichant lundi en conférence de presse devant une carte géographique qui distingue le royaume du Sahara occidental occupé.

Cette fois, la carte ne comprend pas de séparation entre les deux pays, mais elle mentionne bien le Sahara occidental, qui, au Maroc, est désigné sous l’appellation de Sahara marocain.

Le bureau du Premier ministre israélien a aussitôt réagi en affirmant que le Sahara occidental a été affiché par erreur sur cette carte, mais le mal est fait. Pour le site Yabiladi, « Netanyahu a commis une nouvelle gaffe ».

En mai dernier, le même Netanyahu s’est affiché aux côtés de la vraie carte du Maroc qui est celle reconnue par l’ONU, avec des frontières entre le royaume et le Sahara occidental, ce qui n’a pas pu plus au Palais royal.

Tunisie : un candidat à la présidentielle sous les verrous

Ayachi Zammel, l’un des trois candidats à l’élection présidentielle en Tunisie, a été placé sous mandat de dépôt, mercredi 4 septembre, dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de « falsification de parrainages », selon ses avocats.

Industriel et chef d’un parti peu connu, Ayachi Zammel a été interpellé lundi et placé en garde à vue. Il doit comparaître ce jeudi devant le tribunal de Manouba.

Ayachi Zammel, 43 ans, fait partie des trois candidats retenus par l’Instance électorale tunisienne (Isie) pour les présidentielles du 6 octobre prochain.

Les deux autres candidats sont le président sortant Kaïs Saïed qui est assuré d’être réélu pour un deuxième mandat, et Zouhair Maghzaoui, 59 ans, ancien député.

France : blocage politique inédit

La France vit une situation de blocage politique inédite depuis les législatives du 30 juin et du 7 juillet dernier. Le président Emmanuel Macron n’arrive pas à désigner un Premier ministre pour former le gouvernement.

Plusieurs noms ont été avancés, de nombreuses pistes ont été explorées, mais la situation demeure bloquée, en raison de la persistance des différends entre les groupes politiques de la nouvelle Assemblée nationale.

Le président Macron a refusé de nommer Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP, coalition des partis de gauche et des écologistes), qui est arrivée en tête des législatives, sans obtenir toutefois la majorité absolue.

Depuis, il poursuit ses consultations pour nommer un Premier ministre. Le dernier nom avancé par la presse française pour occuper ce poste est Michel Barnier.

Selon l’entourage de Macron cité par l’AFP, le président français ne veut pas nommer un Premier ministre qui sera aussitôt censuré à l’Assemblée nationale. « On avance. Les critères du président restent la non censurabilité », a dit cette source à l’agence de presse française mercredi.

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