L’Algérie répond à l’Union européenne sur les importations, nouvelle vague de chaleur en Algérie, Nasser Zefzafi bachelier, tentative de coup d’État en Bolivie, nouvel appel de la Grande mosquée de Paris à faire barrage à l’extrême-droite… Les dernières infos ce jeudi 27 juin.
Restrictions sur les importations : l’Algérie répond à l’UE
Le bras de fer entre l’Algérie et l’Union européenne sur le commerce s’installe. Le 14 juin, la Commission européenne a lancé une procédure de « règlements des différends » avec l’Algérie dans le cadre de l’accord d’association.
Bruxelles reproche à Alger les mesures prises pour réguler le commerce extérieur dans un contexte de baisse de ses recettes en devises.
La réponse des autorités algériennes est venue cette semaine à l’occasion de l’inauguration, lundi 24 juin, de la Foire internationale d’Alger (FIA).
Dans un entretien à la Télévision algérienne, le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a défendu les mesures prises par l’Algérie pour réduire les importations et développer son industrie locale.
Algérie : nouvelle vague de chaleur avec des températures de plus de 49 °C
L’Algérie va être balayée, ce jeudi et demain vendredi, par une nouvelle vague de chaleur avec des températures diurnes entre 43 °C et 45 degrés dans les régions de l’Est du pays.
L’alerte concerne les wilayas de Médéa, Djelfa, M’Sila, Bouira, Sud de Béjaïa, Mila, Constantine, Batna, Souk Ahras, Tébessa et Khenchela. La nuit, il fera aussi chaud dans les régions, avec des températures entre 27 et 33 degrés, selon Météo Algérie.
Dans les wilayas d’El Oued, Touggourt et El M’Ghair, le mercure va dépasser 49° C jeudi et vendredi alors que pour les wilayas d’Adrar, Timimoun, In Salah, Bordj Badji Mokhtar et Ouargla, la vague de chaleur va durer jusqu’à samedi. Les températures attendues dans ces régions du grand Sud sont supérieures à 49 °C.
France : la Grande mosquée de Paris lance un nouvel appel pour faire barrage au RN
Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz a lancé un nouvel appel pour faire barrage à l’extrême-droite aux législatives anticipées françaises du 30 juin et du 7 juillet.
Dans un billet publié, mardi 25 juin, sur le site Internet de l’institution religieuse, M. Hafiz a appelé les électeurs à s’indigner à travers les urnes pour éviter que le Rassemblement national (RN, extrême-droite) arrive à Matignon s’il obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français.
« Nous nous apprêterions à entériner un programme qui divise, une série de mesures qui, sous le prétexte fallacieux de la sécurité et de l’identité nationale, risquent de briser notre société en mille éclats », met en garde le recteur de la Grande mosquée de Paris.
Après avoir assuré que « l’islam n’était pas l’ennemi » des Français, il a lancé un appel clair à ne pas voter à l’extrême droite. « Alors, indignons-nous tous, ensemble, et allons voter contre l’extrême droite », a-t-il écrit.
Maroc : Nasser Zefzafi, leader du Hirak, obtient son Bac en prison
Nasser Zefzafi, l’homme qui a fait trembler le trône de Mohammed VI, a obtenu le 26 juin, son bac en prison, avec la mention bien, rapportent des médias marocains comme Tel Quel.
Condamné à 20 ans de prison pour avoir mené le Hirak marocain, Zefzafi purge sa peine à la prison de Tanger où il a passé avec succès le bac en sciences humaines qu’il a obtenu avec 14,31 de moyenne, a indiqué son père Ahmed Zefzafi.
Nasser Zefzafi a mené le Hirak du Rif de la mort d’un marchand de poissons broyé par une benne à ordures dans le port d’Al Hoceima jusqu’à son arrestation en mai 2017 et sa condamnation à 20 ans de prison.
Bolivie : tentative de coup d’État, le chef de l’armée arrêté
La Bolivie a vécu une journée de mercredi particulièrement tendue avec une tentative de coup d’État qui n’a pas abouti.
Après avoir massé des blindés et des troupes devant le Palais présidentiel à La Paz, le général Juan José Zúñiga, chef des forces armées boliviennes, a été arrêté en direct à la télévision par la police.
Entre-temps, le général rebelle a pénétré brièvement dans le palais présidentiel en forçant le passage avec un blindé. Le président bolivien de gauche, Luis Arce, a dénoncé une tentative de coup d’État. Il a destitué le chef de l’armée et désigné un remplaçant.
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